Les fêtes de noël amène chaque année, inévitablement, son lot de films d'animations. Et après le Disney habituel, voici que débarque sur nos écrans ce petit film d'animation franco-canadien qui n'est pas sans évoquer les productions Disney. En effet, avec son design et cette histoire d'une orpheline rêvant de devenir danseuse étoile à Paris, on est en terrain connu de l'animation. A savoir, un scénario en forme de conte initiatique (l'héroïne va devoir batailler pour réaliser son rêve, presque échouer pour finalement arriver au bout de ses objectifs) et son character design très rond et mignon, le film ne joue pas la surprise. Pourtant, il parvient à sortir son épingle du jeu de façon assez intéressante. Car au delà de l'histoire, c'est le monde qui se met en place devant nous qui passionne. De la tour eiffel en construction à la statue de liberté en chantier dans une cour parisienne, c'est un tournant de l'industrie française que nous montre les réalisateurs. Et si il n'y avait que cela, le tableau serait déjà remarquable. Mais à cela, danse oblige, s'adjoint son lot de chorégraphie. Et le choix de faire appel à Aurélie Dupont, danseuse étoile actuellement à la tête de l'opéra de Paris, se montre judicieux tant les chorégraphies et autres danses animés avec soins sont convaincantes. Les corps s'anime comme rarement dans un film d'animation, pour le plaisir de tous. Ainsi, le film parvient à se démarquer de la concurrence avec ces choix judicieux et réussi, donnant un vrai charme à ce film au fond somme toute assez quelconque.
Côté casting vocal, la surprise vient de Camille Cottin qui se montre plus que convaincante dans ce rôle d'orpheline. Pour le reste, l'ensemble est d'une qualité appréciable même si parfois trop stéréotypés pour convaincre.
Au final, grâce à des choix de direction et de mise en scène, "Ballerina" parvient à passer outre son statut de film d'animation très Disney et à offrir quelque chose de différent, faisant de ce film un joli moment d'animation en cette fin d'année déjà marqué par des productions marquantes.

quintinleneveu
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le 16 déc. 2016

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Quintin Leneveu

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