Poétique, tendre et drôle

Ma petite-amie voulait me montrer un dessin animé de son enfance, "Balto". Enfant (et adolescent), je suis passé à côté de ce film. Je n'en avais même jamais entendu parler jusqu'à présent.
Pourtant, il est tout de même produit par Steven Spielberg et Kathleen Kennedy, entre autres, et Kevin Bacon prête même sa voix dans la version originale ce qui tranche clairement avec le genre de cinéma auquel il nous a habitué !

Intriguant donc. Après quelques recherches, je comprends pourquoi je suis passé à côté de ce Balto puis de ses deux suites : il est sorti en même temps que Toy Story. Et "Toy Story", lui, a marqué mon enfance.

Alors que retenir de ce visionnage par un adulte, dénué de toute nostalgie ? Et bien à vrai dire, il n'est pas mal du tout.
Certes, le scénario est assez classique : il s'agit avant tout d'un récit d'initiation au cours duquel un personnage va s'affirmer petit à petit pour parvenir à réaliser ses rêves. L'avantage c'est que le film est assez court, 1h18, donc le rythme est soutenu. Par conséquent, le classicisme du scénario est compensé par ce rythme.

Là où le film marque (un peu), c'est surtout dans sa poésie. La poésie est autant visuelle (l'Alaska recèle tout de même des merveilles naturelles) que sonore (quelle bande son !). Tout l'intérêt du film réside en cela et c'est déjà beaucoup.

Ainsi, j'ai pu apprécier ce "Balto" mais je sais que je pourrais également le montrer à des enfants puisque c'est un film poétique, tendre et drôle. En somme, parfait pour satisfaire les enfants et les adultes.