Saynètes parfois inutiles, sans queue ni tête et disparates, personnages bouche-trous apparaissant trente secondes à l'écran, défilé de la fine (?) fleur du cinéma français qui la joue solo, poésie naïve et relative de supermarché, patchwork plat, Bancs Publics concentre à lui seul toutes les tares du film formaté service public ou Arte à message sur notre société et les travers de nos contemporains.

De rares instants loufoques arrachent un sourire. Mais je suis resté hermétique, comme les boîtes Tupperware que l'on vend aux vieux dans les maisons de retraite au cours des réunions du même nom.

Ennuyeux et fade. Dans le registre du film choral, préférez lui, au hasard, Magnolia.
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le 14 janv. 2015

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