Barbie, ou l'enfance que personne n'assume

Barbie, malgré sa sale réputation, est connue, et fait plus ou moins partie à part entière de la culture des enfants des années 2000 (entre autres). Certes Barbie semble animée en partant d'un squelette avec un manche à balais dans le fondement (et crack! ton enfance...) mais il y a bien pire comme animation 3D.

Ceci étant dit, les fillettes des années 2000 ont presque toute un jour fantasmé sur les robes, et la vie de Barbie, princesse, aventurière, ou... danseuse!

Or il se trouve que Barbie sert de prétexte ici à mettre en place Casse Noisette, chef d'oeuvre de l'opéra de Tchaïkovski que l'on ne présente plus, avec sa Danse Russe, sa Valse des Flocons, la Valse des Fleurs, pour ne citer que les morceaux les plus connus.

Sur une centaine de petites filles, combien auront la chance dès leur jeune âge d'aller voir une représentation de Casse Noisette par le Bolchoï? Et combien auront la "chance" d'avoir un DVD Barbie traitant entre moult niaiseries de Casse Noisette?

Alors je pense qu'il faut au moins reconnaître ceci à Barbie Casse Noisette. Que malgré le "style Barbie" irréaliste, paillettes, cruchasse, niaiserie, chocolat et guimauve, sans même parler de l'aspect technique (animation 3D parfois faite au séant levé) ce film a eu le mérite de faire connaître à la jeunesse un des plus beaux opéras russes du XIXe siècle, et en cela il serait hypocrite de ma part de ne pas lui accorder au moins six!