Barbie Fairytopia par cityhunternicky

Barbie Fairytopia nous raconte comment Barbie, la seule fée sans ailes, doit affronter la méchante et son poison qui empêche de voler.

Je crois qu’on atteint là une des productions les plus moches que l’on puisse à jamais voir. Tout ici est moche. Les couleurs sont fluo, agressives et elles ne correspondent à rien, à l’image de sa méchante, cheveux vert, bâton de sorcière noire et robe d’un bleu qui aurait pu aller à une fée gentille. Et puis parfois il y a l’horreur. Des plateformes entières couleur vomi qui ne ressemblent à rien, mais qui vous soulèvent le coeur rien qu’à leur vue, continuant de vous briser la vue et votre confiance dans le monde.

Après bon, on a des personnages simplistes dans leur genre. La Barbie qui n’a pas d’ailes et qui ne peut voler va devoir s’accepter telle qu’elle est pour enfin montrer au monde ses vraies capacités exceptionnelles et ainsi sauver le monde (en ne faisant pas grand chose). Elle sera accompagné d’un papillon, nommé U, qui a un accent britannique (pourquoi, je ne sais pas, je ne comprends que peu la psychologie Barbie), et de Bibble, une boule de poils qui fait des phrases et des sons incompréhensibles et insupportables.

D’une durée d’une heure et six minutes qui vous feront regretter les films fleuves de 3h, autant dire que la prévisibilité et le manque complet d’intérêt est total et omniprésent, ridiculisant par l’ennui ce thème de l’acceptation. Et puis on a le droit aux personnages des sirènes et du fait de manger de l’algue pour respirer sous l’eau, des ptérodactyles qui explosent en milliers de pétales, et au pouvoir des drogues et de leurs effets hallucinatoires sur les couleurs et les sensations qu’offrent ton corps.

La drogue et les couleurs n’ont jamais eu autant d’importance dans un animé, plus que l’histoire ou les personnages. A voir bourré. Ou pas