Batman : The Dark Knight Beyond Fear (100% Spoiler)

"Batman : The Dark Knight Beyond Fear" tel aurait dû être son nom. Nous sommes en 2005, le Spider-Man de Raimi est adulé, les films X-Men de Singer sont reconnus, mais côté DC, entre Batman et Robin, Batman Forever, Catwoman, Steel, et La ligue des Gentlemen extraordinaires, il est difficile d'admettre que le concurrent connaît de beaux jours, les derniers reconnus étant les Batman de Burton, sorti en 89 et 92.


Nolan décide donc de reprendre le flambeau et donner un nouvel aspect aux films Batman. En effet, Nolan va apporter un aspect sombre à la saga. Fini le fluo, fini les pas de danses du vilain, Nolan veut faire quelque chose de mature en abordant les parts sombres du héros ce qui inclue ses tentations et ses peurs. Nolan ne manque pas de nous rappeler que Batman est avant tout un humain sous le nom de Bruce Wayne et qu'il n'est donc pas parfait, qu'il a des tentations et des combats intérieurs à mener comme "Est ce que oui ou non il doit être juge jury et bourreau ?".


La peur est donc le thème dominant dans cet épisode, puisque la peur des chauves - souris le mène à être l'homme chauve-souris afin que ses ennemis partagent sa peur mais aussi et surtout elle intervient par le biais d'un méchant éponyme de l'univers : L'épouvantail. Jonathan Crane est donc un psychanalyste menant des expériences sur ses patients et qui avec l'aide de Ra's Al Ghul, dispersera du gaz de "peur" à travers la ville de Gotham afin de la détruire. Pourquoi Ra's Al Ghul ? Parce qu'il veut lui aussi détruire la ville mais parce qu'il la juge comme corrompue, remplie de mafieux comme Carmine Falcone et qu'il faut qu'elle soit purifiée. Ra's Al Ghul est donc l'anti-Batman ou bien tout simplement ce que Bruce Wayne aurait pu être, si jamais il avait tiré sur le tueur de ses parents.


Le film nous propose donc à travers diverses ellipses le parcours de Bruce Wayne depuis la chute dans le puits jusqu'à ce qu'il devienne le chevalier noir. Le film est donc très psychologique et arrive à être réaliste de diverses manières, que ce soit la peur de la police envers ce justicier ou bien le fait que Bruce ne fasse pas lui même ses gadgets et Alfred très bien interprété par Michael Caine, ne manque pas lui aussi de le mettre face à la réalité ce à quoi le très sarcastique Bruce Wayne lui répond : "C'est pour ça que j'ai une armure.".


Et c'est là que le film fait fort, l'humour n'est pas lourd ou bien forcé, il est cynique, fait avancer le scénario ou bien les personnages, bref le film ne tente pas de remplir un quota il se contente de faire son taf et il est efficace. Il reste aussi efficace dans la romance entre Bruce Wayne et Rachel Dawes, dans sa musique enfin vraiment de partout.


Si seulement on ne se débarrassait pas de l'Épouvantail aussi facilement. et les ellipses sont assez bordéliques.Sinon il se maîtrise bien, la psychologie est très bien faite, il n'y a pas de longueurs, les méchants finalement assez secondaires dans le film conservent leur aura, Nolan a son idée et va jusqu'au bout, enfin bref c'est sûrement le meilleur film sur Batman. Ouais y a quand même The Dark Knight.Oh et Bruce, ne pas sauver quelqu'un revient à le tuer, cela s'appelle la non assistance à personne en danger !

Créée

le 6 janv. 2017

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Greengoblin

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