Si on le compare aux autres Batman... ça jette un froid !

Exactement comme pour Forever, le film commence dans la batcave un avec blague encore bien nulle se dévoilant encore un nouveau design pour la bas mobile, j'avais déjà dit ce que je pensais de cet aileron et bien maintenant il y en deux et elle est devenu décapotable maintenant comme s'il n'y avait aucun danger à Gotham, plus besoins de protections bref rien que ça on sent qu'on va s’éloigne encore plus de l'esprit des comics.
Robin le suit de près avec se bat moto et... bon j'en parle ou pas ?
Allez ! Les vrais premières images du film sont des gros plans sur les gadgets que prennent les héros mais surtout sur les parties de leur costume qu'ils s'enfilent, cuir, armure en latex dur, prothèse fessière bien moulé en gros plant, gants en latex, masques en latex, latex, latex et plan détails sur les abdos et tétons saillaient sculpté sur les armures... ça fait très... Gay tout ça !

Soit en sortant de son entre le commissaire Gordon appelle Batman sur un écran ovale très 60's pour le prévenir qu'un nouveau gros méchant se donnant lui-même son surnom sème la pagaille en ville, pas de doute on va être plus dans l’esprit d'un Austin Power sans talent que dé d'un réel film de super héros sérieux.

Bon, comme je l'avais vu à sa sortie au cinéma, je me souvenais bien que le film est vraiment nul, donc j'ai essayé de le prendre totalement différemment et de le voir comme une série Z (que j'ai l'habitude de voir et d'apprécier) mais à très gros budget. Manque de bol même comme ça je n'ai pas ris et la sauce n'a pas pris.
Joel Schumacher réitère avec ses couleurs floues et lampe colorée à tout bout de champ, moins violemment que dans le précédent quand même, on commence donc directement par une scène d’action qui présente le bad guy du film ici interprété par Arnold Schwarzenegger qui essaye d'être encore plus mauvais que Tomy Lee Jones en Double Face (il n'y arrivera pas, pas de soucis) et au lieu de rire pathétiquement aux éclats sans arrêt, le dada de Mr Freeze et de balancer des blagues et des feintes à connotation glaciale toute les quart de minute !
Déjà dans sa première scène il a dit toutes les blagues qu'il devrait dire de tout le film, sauf qu'il ne s’arrêtera absolument JAMAIS ! Trop, vraiment trop.
Je ne compte pas le nombre de fois que j'ai entendu le mot Ice, ou freet ou encore cool (comme ça vous savez que je les regarde à Vo) durent les deux heures, c'est impossible de compter sans perdre le fil tellement il y en a, trop, vraiment trop !
Et c'est même pas drôle en plus, ni en VF, ni en VO, un humour qui me laisse vraiment de glace.

George Clooney incarne ici le pire des Batounet, en même temps si on lui demande de jouer comme ça, Chris O'donnell est vraiment à la limite et Alicia Silverstone à l'air totalement inexpérimenté, finalement seul l'acteur qui joue Alfred (ici malade) depuis le début est le seul qui s'en sort avec les honneurs.
Question vilains, Schwarzy comme je l'ai dit est fort mauvais (en même temps si on lui demande de jouer comme ça) et Poison Ivy interprété par Uma Thurman s'en sort assez bien en se limitant le plus possible aux clowneries (par clooneyrie hein!) qu'on lui demande de jouer, par contre quand elle bas les masque et interprète la scientifique c'est une catastrophe du jeu en roue libre, même Bane sous son masque arrive à bien mal jouer.
A croire que qu'une statue de glace n'aurait pas fait pire que le réalisateur pour la direction d'acteurs !

La musique est ici grand-guignolesque pour souligner soit le côté drôle est BD du film, soit que c'est une vaste blague (comme pour la réalisation en fait).
Les effets spéciaux tiennent la route c'est déjà ça, mais la direction artistique est horrible et qu'on ne me parle pas de gout ! En plus les véhicules il faut voir les costumes de la dernière partie du film (on n'explique même pas pourquoi ils les changent), peut-être les pires costumes jamais dessiné pour des super héros, des pyjamas auraient été encore plus ne classe que ça.

La forme , c'est fait, pour ce qui est du fond, à part un Alfred mourant dont seul le grand méchant Frisco détient un remède (dans le monde oui, original), on a un Wayne qui n'ose pas s'engager plus avec sa petite amie, un robin qui en a marre d'être dans l'ombre du Batman et parle plusieurs fois de séparation, les deux super-héros qui se battent pour une même femme (Poison Ivy), tout ça....
Bon en fait ils se battent pour une même femme alors qu'ils refusent l'engagement et leur relation ne parle que de jalousie, limite de tromperie et de séparation, bref ils n'osent pas s'avouer leurs amours mutuels (non, on est des mecs et on aime les femmes nous) et tout tourne autour de ça entre eux, si.

Franchement les moulages explicites de leurs costumes ne sont pas là pour rien (pourquoi Batgirl n'a pas de tétons dessiné elle ?), le latex, le cuir, une grande maison pour deux, leurs nombreuses disputes... ouais c'est bien ça !

Au final on a un film étrange, qui veut faire rire mais qui n'y arrive jamais, pleins de chose qui en font soit un film totalement raté soit un bon gros nanar assumé.
Le film nous inflige deux heures, c'est dur, certains y trouveront un plaisir coupable, mais franchement je ne vois pas où.Il est aussi rempli d'incohérences sur tous les points, mais ça a presque l'air d'être dans l'esprit du film.
En le prenant pour un gros nanar, je pensais au moins m'amuser, mais même comme ça rien ne fonctionne, si on le compare aux autres Batman... ça jette un froid !
Encore un film bien à part.