Réussir l'exploit de faire pire que Batman Forever était de taille, Schumacher l'a relevé avec brio. Outre les dialogues d'une pauvreté rare, on peut noter que le réalisateur aime toujours les gros plans sous la ceinture des super-héros. Des incohérences scénaristiques monstrueuses, des acteurs au jeu terrifiant et une remodélisation de l'univers Batman qui a dû en faire vomir plus d'un (je ne me suis toujours pas remis de la Batmobile sortie tout droit d'une convention de tunning). Le seul bon point est la présence de Michael Gough, bien que la potentielle mort d'Alfred semble faire rire Wayne.
Huit ans pour faire oublier les deux précédents opus n'auraient pas été suffisants si Nolan n'avait pas su nous convaincre avec sa trilogie.