Une fois passée la première demi-heure qui narre une histoire annexe entre Batman, Batgirl et un bandit du nom de Paris Franz, on entre enfin dans ce qui est intéressant dans ce film. Il y a également une histoire de coucherie entre les deux « Bat » et une mise en danger de la jeune femme qui va finir par ranger son costume davantage par dépit amoureux que par peur du danger, semble-t-il.
Puis, le Joker s'évade de sa cellule d'Arkham. On va le voir mettre en œuvre son plan qui vise à rendre fou le commissaire Gordon. Il l'a kidnappé chez sa fille Barbara, la Batgirl à la retraite. Il lui a tiré dessus, ce qui la laissera handicapée. Il a pris des photos d'elle nue afin de s'en servir par la suite pour faciliter son plan contre son père.
On va suivre en parallèle l'une des théories de la naissance de ce personnage machiavélique et pas très drôle à la base. L'histoire d'un comédien raté, qui ne fait rire personne, et qui va mettre un doigt, toute la main, puis le bras entier dans l'engrenage du crime afin d'offrir une vie plus aisée à sa femme et son futur enfant. Mais rien ne va se passer comme prévu...
Enfin, il y aura le combat entre Batman et le Joker, assez intense, et cette fameuse blague qui tue. La scène de fin est assez surprenante et on peut s'imaginer plein de choses sur ce qui s'est passé ensuite.
C'est un film plutôt réussi au final même si la première demi-heure n'est pas très intéressante. L'histoire avec le Joker sauve le tout, largement. Je n'ai pas lu le Comics d'origine donc je ne peux pas dire si c'est fidèle ou non mais, en néophyte, j'ai plutôt apprécié.