Dianétique nanarde.

Nul besoin des manifestations d'Anonymous pour discréditer l'Eglise de Scientologie. Nul besoin de multiples mesures de surveillance et autres enquêtes internes.

Non, pour discréditer la scientologie, il y a BATTLEFIELD EARTH, monstruosité cinématographique atteignant sans problème la très convoitée Clarté en terme de fail intergalactique.

Adaptation d'un ouvrage du gourou L. Ron Hubard ayant pour tête d'affiche l'un de ses plus médiatiques disciples, à savoir un John Travolta décidément capable du meilleur comme du pire, ce film réussit l'exploit de toucher le fond dans l'intégralité de ses aspects.

Image dégueulasse, réalisation calamiteuse, scénario improbable où des hommes réduits à l'âge de pierre vont vaincre des aliens surarmés, acteurs cabotins (la palme revenant à John), décors et costumes au design renversant de mauvais goût (on parle quand même de rastas géants aux costumes moule-bite, ça va très loin), dialogues pitoyables ... Rien n'est épargné, l'équipe du film étant probablement entrée dans une transe annihilant tout sens critique.

Une production officieusement estampillée "Scientology Church" qui peut se targuer d'être un des pires ratages du cinéma de science fiction, constituant un beau nanar qui réjouira les amateurs.

Dix ans plus tard, une interrogation reste cependant en suspens : Qu'est ce que Forest Withaker, affublé d'une touffe improbable que ne renierai pas le père du Funk George Clinton, est allé foutre dans cette galère spatio-fécale ?