Battleship par Marc Poteaux

A la suite d'une énième counasserie, un jeune imbécile américain (si si, c'est important pour la suite) se retrouve embarqué dans la marine par son frère, qui n'en peut plus de le voir glander sur son canapé. C'est vrai quoi, y'a déjà à peine de la place pour un ! Mauvais calcul, puisque ledit frère est aussi dans la marine. Au final le canapé sera donc bouffé par les acariens et les puces de lit. Enfin bref. Après avoir prouvé que n'importe quel blaireau est capable de se faire engager, le jeune imbécile se révèle être un super soldat, et monte en grade. Voilà donc les deux frangins qui embarquent sur des portes-avions pour un exercice géant. Et là, c'est le drame ; une bande d'aliens belliqueux débarque avec une technologie hyper-sophistiquée et des armures qui rappellent étrangement quelque chose... Il faut croire qu'ils étaient déjà venus faire un repérage, et qu'ils sont repartis avec une xbox 360 avec halo 3 dans le tiroir. Heureusement que c'était pas une wii, parce qu'une attaque de carapaces vertes, ça fait quand même moins flipper. Bon, là, tout le monde connaît la suite, y'aura du drame (un frangin mort), des actes héroïques (même amputé, un soldat ça envoie le pâté sévère), des rebondissements, des éclairs de génie (ouaich gros, on va se faire un dérapage avec un porte avion !), des ennemis d'antan qui se font des poutous à la fin. Et forcément, une victoire éclatante des bons américains sur les aliens à la masse. Ouais, à la masse, et pas qu'un peu, parce que quand on supporte pas le soleil, ben on attaque plutôt la norvège entre novembre et janvier, et si possible pas l'endroit où l'armée donne un cocktail dinatoire en se servant de canons comme de verrines. Faut pas venir se plaindre après de s'être fait laminer et de devoir repartir en stop. Allez, suivant !