L’action se déroule en septembre 1945, juste après la fin de la 2ème guerre mondiale. Sébastien (Félix Bossuet) a maintenant 10 ans et vit toujours avec Belle et César (Tchéky Karyo) au chalet. Tous les deux attendent le retour d'Angelina (Margaux Chatelier) qui doit revenir avec un avion militaire américain. Mais l’avion s’écrase sur un sommet des Alpes peu avant d’atterrir. Sébastien et César, convaincus qu’Angelina est vivante, partent à sa recherche en convainquant Pierre (Thierry Neuvic), un aviateur bougon, de survoler le lieu du crash. Pierre accepte de partir à la recherche d’Angelina mais refuse d’embarquer César et Sébastien. Mais Sébastien s’introduit subrepticement dans l’avion avec Belle juste avant le décollage. Lorsque Pierre le découvre, il est furieux et Belle, croyant qu’il menace l’enfant, le mord au poignet, lui faisant perdre la direction de l’avion, qui atterrit en catastrophe au bord d’un lac.
César et le mécanicien de Pierre (Jeffrey Noel) partent à sa recherche. Pendant ce temps, Pierre et Sébastien, accompagnés de Belle, ont rejoint le campement de pompiers venus éteindre le feu. Y ont été regroupés des réfugiés italiens parmi lesquels Sébastien fait la connaissance de Gabriel/le (Thylane Blondeau), un garçon manqué avec qui, bravant le feu, il part à la recherche d’Angelina qui git, blessée, au fond d’une grotte. Avec l’aide de Pierre, ils viennent à son secours.


Mon opinion sur ce film


On sait bien qu'un 2ème film tiré de la même histoire déçoit souvent. Belle et Sébastien, l'aventure continue n'échappe hélas pas à la règle tant de fois confirmée. Si on retrouve avec plaisir les personnages du 1er opus (Félix Bossuet, dans le rôle de Sébastien, Tchéky Kario dans celui de César, la production n'a pas laissé beaucoup de place à la belle Margaux Chatelier). Thierry Neuvic, le nouveau venu, est parfait dans le rôle de ¨"papa ours". Une très bonne découverte, aussi, celle de Jeffrey Noel (le mécanicien) qui fait penser à Pierre Niney à ses débuts. Mais ils sont desservis par un scénario débile qui enchaîne les invraisemblances jusqu'à la fin. Quant à la photo et la façon de filmer, admirable avec Nicolas Vanier, elle a beaucoup souffert du changement de réalisateur. Une déception.


Par contre, si les paysages sont toujours magnifiques, le scénario est absolument catastrophique et la vraisemblance n’est pas au rendez-vous : comment imaginer qu’Angelina ait pu survivre à une chute de plusieurs mètres dans une cheminée rocheuse sans la moindre égratignure et qu’elle se sorte d’un tel enfer avec une mine aussi fraîche ? On aurait pu aussi épargner au spectateur la ridicule panoplie d’animaux trop bien dressés (loups, ours et autre ménagerie fuyant l’incendie...


Dommage car le 1er film était réussi. Belle et Sébastien n’ont rien gagné au changement de réalisateur.

Roland Comte

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