Ben-Hur (2016) : Judas Ben-Hur est un riche prince juif vivant à Jérusalem. Il est très proche de son frère adoptif, Messala, un Romain adopté par sa famille. Ayant besoin de renouer avec ses origines, Messala part devenir un soldat de Rome. Des années plus tard, alors qu'une rébellion couve en Judée, de retour à Jérusalem, Messala organise la venue de Ponce Pilate et est responsable de la sécurité. Un attentat provenant de la maison de Judas est déjoué, et celui-ci avoue le crime en pensant protéger sa famille. Il est envoyé aux galères, et sa famille est jetée en prison.


Histoire revisitée de Ben-Hur, 57 ans après la version de 3 heures avec Charlton Heston. En 2 heures, pour raconter une histoire similaire, il faut donc faire des choix. Ici, on s'attarde beaucoup sur des scènes d'actions, profitant des 60 ans d'évolution technique, pour faire un péplum plus moderne et spectaculaire. Sauf qu'il n'est pas si spectaculaire que ça (on a vu mieux ailleurs), et que le montage dessert totalement le scénario.


L'histoire de Ben-Hur est étroitement liée à l'histoire du Christ. Le titre original du livre en fait d'ailleurs mention (Ben-Hur : A tale of the Christ). Dans cette version, des scènes avec Jésus apparaissent, mais l'ensemble manque clairement de cohésion, et on se demande un peu ce que ça vient faire là.


La faute à un début de film totalement loupé : au départ, Judas Ben-Hur est présenté comme un jetsetteur de l'an I, pensant à collaborer avec l'envahisseur, cherchant à ne pas faire de vagues. Un homme vivant dans le luxe et l'aisance, né dans la soie. Cette présentation flingue totalement la crédibilité de ce qu'il devient par la suite : un galérien résistant et un conducteur de char redoutable. C'est un peu comme si on me disant que, dans 3 ans, Stéphane Berne deviendrait champion olympique.


Bref, j'ai eu l'impression que le film était un assemblage de vagues souvenirs d'une histoire racontée il y a longtemps, mis bout à bout, mais sans liens et sans saveurs. Un patchwork décousu et fade.

Baron_Samedi
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le 16 sept. 2016

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Baron Samedi

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