Ces miracles sont réels ou créés de toute pièce ? Un biopic très réussi avec une intrigue travaillée

Je préfère être honnête avec vous, il s'agit de mon premier film de Paul Verhoeven au cinéma. Avant ce long-métrage, j'avais beaucoup entendu parler de certains de ses long-métrages (Total Recall, Starship Troopers, Elle) mais je n'en ai pas vu pratiquement aucun dans le lot à part Elle (je vous promets que je rattraperais ça et que je regarderai un peu plus de sa filmographie prochainement). Benedetta avait attiré mon attention pour son casting assuré par Virginie Efira en rôle principal et avec qui Paul Verhoeven a déjà travaillé sur Elle mais aussi pour ce que la bande-annonce nous racontait, une histoire d'amour entre deux femmes, dont une bonne sœur d'un couvent capable de produire des miracles étonnants au nom de Jésus Christ, au XVIIème siècle. Donc, avec ce nouveau long-métrage, est-ce qu'on peut dire que Paul Verhoeven a su faire un bon film ? Honnêtement oui, il a même réussi à être assez surprenant sur pas mal de points. Cependant, ce long-métrage n'est pas sans défaut.



Positif




  • Benedetta Carlini (Virginie Efira) est une sœur de l'église qui semble suivre les règles pour se rapprocher de dieu. Tout en se questionnant sur ses sentiments pour Bartolomea, elle est remplis de doutes sur ce qu'elle doit faire et ce qu'elle doit croire, surtout avec les différentes choses qui lui arrivent et qui peuvent sembler être des réponses de dieu. C'est un bon personnage principal à suivre sur son développement et sa remise en question sur ce qu'elle ressent pour dieu ET Bartolomea.
    Bartolomea (Daphné Patakia) est une pauvre femme qui a été sauvée de son père et de sa famille par Benedetta et le couvent. Quand on connaît son passé, c'est une bonne chose de voir qu'elle a pu entrer dans ce couvent. Par contre, elle a beau faire de la peine, elle semble être assez provocatrice avec Benedetta, comme si elle était attirée par elle (parfois comme un démon). Après, c'est un personnage qui fonctionne assez bien dans son développement à travers ce long-métrage.
    La mère Felicita (Charlotte Rampling) est la mère supérieure de ce couvent et c'est une femme responsable qui cherche à protéger ses sœurs et à les guider avec l'aide de dieu. Elle est parfois détestable mais c'est assez logique, surtout qu'elle ne sait pas si elle doit avoir confiance en Benedetta et ses « miracles ». On pourrait la qualifier d'antagoniste de cette histoire, et il est vrai que ça serait logique que ce soit ça, mais ça reste un personnage qui fonctionne et dont on comprend qu'elle veuille dénoncer les « miracles » de Benedetta comme étant faux, surtout après certains événements tragiques.
    Le nonce (Lambert Wilson) est un homme de fois qui ne croit pas beaucoup aux stigmates et miracles de Benedetta. Pour croire aux miracles, il tient d'abord à ce que l'église n'est pas de pêcheurs et que ceux-ci soient punis comme il se doit, quitte à ce que ça finisse en exécution publique devant le peuple. C'est un personnage assez détestable mais qui a son rôle à jouer dans l'histoire.
    Soeur Christina (Louise Chevillotte) est une jeune sœur de l'église qui aime beaucoup sa mère supérieure au point de ne jamais croire en Benedetta et ses miracles, quitte à être traitée de menteuse et à en subir les conséquences. C'est un personnage qui peut sembler inutile mais elle a son rôle à jouer pour la suite de l'histoire, surtout pour la mère Felicita. Et puis, le coup d'une sœur qui soutient mère Felicita comme si elle soutenait sa propre mère est une bonne idée dans son développement.
    Soeur Jacopa (Guilaine Londez) est une femme qui peut sembler sévère quand on la voit pour la première fois mais plus on apprend à la connaître et plus on se rend compte qu'elle n'est pas si détestable que ça. Elle finit même par nous faire de la peine à certains moments.
    Giuliano Carlini (David Clavel), le père de Benedetta, est un homme riche qui a décidé de confier sa fille à un couvent très réputé de bonnes sœurs afin de la protéger et de remercier dieu d'avoir sauvé sa fille quand elle était plus jeune. C'est un personnage qu'on peut comprendre, c'est un grand croyant et il est persuadé que confier sa fille à dieu est le meilleur moyen de l'en remercier. C'est un petit rôle qu'on voit mais qui a son rôle à jouer dans les premiers actes.
    Jésus Christ est une icône de la religion mais, dans ce long-métrage, c'est aussi une personne que Benedetta voit souvent dans ses rêves et qu'on voit tel que Benedetta l'imagine. En effet, étant donné que ce sont ses rêves/cauchemars, il est normal qu'on le voit tel que Benedetta le voit dans ce long-métrage.


  • Il y a du symbolisme religieux efficace dans ce long-métrage. Par exemple, on a ce que représente Jésus pour Benedetta et aussi Bartolomea pour Benedetta au fur et à mesure, à tel point qu'on se demande si il n'y aurait pas un démon près d'elles (pas dans le sens « l'homosexualité c'est mal » mais dans le sens que Benedetta se laisse tenter par la luxure). Il y a aussi le fait que l'homosexualité ne soit pas acceptée dans la religion sauf si on est sous l'emprise du démon. Il y en a aussi par rapport à la tentation avec les serpents sur Benedetta dans son illusion. Bref, le symbolisme tourne beaucoup autour de la religion en tant que salut ou en tant que démon mais ça fonctionne assez bien dans ce long-métrage.


  • Benedetta vit une vie simple de religieuse mais une vie satisfaite où elle essaye de se rapprocher de plus en plus de Jésus Christ. Un jour, une pauvre femme nommée Bartolomea arrive au couvent et Benedetta doit s'occuper d'elle. Au fur et à mesure que Benedetta se rapproche d'elle, au point d'en tomber amoureuse, des miracles se produisent et la majorité des sœurs de l'église croient en un miracle. Cependant, certaines personnes ne semblent pas y croire et semblent déterminées à dénoncer son saphisme et ses miracles comme étant faux. Une histoire assez intéressante à suivre qui nous font demander si ces miracles sont réellement faux et comment l'église arriverait à prouver qu'ils sont faux.


  • Une chose qui est très réussie du début à la fin, c'est l'intrigue. En effet, pendant tout le long-métrage on se demande si Benedetta a eu des stigmates faits par Jésus Christ ou si c'est elle qui les a fait elle-même. Et même lorsqu'on apprend la vérité, l'intrigue est toujours là car on se demande si ce n'est pas Jésus Christ qui lui aurait dit de faire ça ou de prendre possession de son corps pour faire ça. Certains diront que c'est un détail mais, au contraire, cette intrigue est très bien gérée du début à la fin du long-métrage.


  • Est-ce qu'on peut dire que Paul Verhoeven a été fidèle à l'histoire qui s'est réellement passé ? De ce qu'on peut lire, on dirait bien. Si on excepte le dernier acte, du bûcher jusqu'à la fin, l'histoire est assez fidèle avec ce qui s'est passé en vrai. Bien sûr, nous reparlerons de ces passages en partie SPOIL mais la majorité de l’œuvre semble avoir respecté l'histoire originale. Sachant que c'est un biopic, il fallait que l'histoire originale soit respectée à travers ce long-métrage.


  • Est-ce qu'on peut dire qu'on suit un triangle amoureux dans ce long-métrage ? Ça en est proche en tout cas. En effet, Benedetta a une relation à la fois avec dieu mais aussi avec Bartolomea où elle cherche à savoir ce qui serait le meilleur choix pour elle. C'est un triangle amoureux assez bien développé et qui nous fait nous demander qui elle va choisir.


  • Le long-métrage démarre par l'enfance de Benedetta qui arrive au couvent après avoir croisé une bande de voleurs qui a voulu lui voler son médaillon. Si on oublie la résolution de ce conflit qui est un petit peu trop facile et dont on reparlera plus tard, il faut admettre que c'est une introduction assez intéressante.


  • Concernant la fin, c'est un fin assez cohérente avec Benedetta et ce qu'elle a préféré choisir. C'est une fin assez triste pour elle quand on sait ce qu'il lui arrive après mais c'est une fin qui fonctionne avec un choix nécessaire pour le développement de Benedetta et par rapport à ce qu'elle a dit.


  • Les musiques de ce long-métrage sont magnifiques. En effet, chaque musique de ce long-métrage est travaillé tout en nous offrant une écoute très agréable pour les oreilles. Après, les musiques sont une question de goût, mais celles-ci sont réellement de très bonne qualité.


  • Sachant que cette histoire se passe au XVIIème siècle, il faut admettre que la retranscription de ce siècle est assez réussie. Que ce soient par les costumes, les décors ou la photographie, on a vraiment l'impression d'être au XVIIème siècle en regardant ce long-métrage.


  • Le jeu d'acteur est très convaincant de la part de tous les acteurs et toutes les actrices. En effet, chaque acteur/actrice de ce long-métrage s'investit dans son long-métrage afin d'être convaincant(e) aux yeux des spectateurs, c'est chose faite.


  • L'évolution la plus intéressante à suivre est, bien entendu, celle de Benedetta. En effet, la voir se laisser tenter par le sapphisme envers Bartolomea avec les conséquences que ça entraîne est une évolution intéressante, y compris sur son choix final.


  • Certains moments inattendus ont assez bien fonctionné dans ce long-métrage. En effet, il y a certains moments où on ne sait pas à quoi s'attendre et qui arrivent à surprendre les spectateurs en regardant le long-métrage pour la première fois.


  • En terme de mise en scène, il faut admettre qu'elle est très bien travaillée. En effet, chaque plan de ce long-métrage est réfléchi et arrive à nous raconter quelque chose par la mise en scène et sans avoir besoin de dialogue pour nous expliquer.


  • En terme d'effets spéciaux, ce long-métrage est bien travaillé. Il n'y en a pas énormément car ce n'est pas un long-métrage qui se base là-dessus, mais c'est un long-métrage qui a des effets spéciaux convaincants.


  • On ne va pas se mentir, les décors de ce long-métrage sont très convaincants. En effet, que ce soient les décors du couvent ou les décors extérieurs, on sent que tous les décors ont été travaillés comme il se doit.


  • Il faut admettre que la tension est assez efficace pour les personnages principaux. En effet, il y a de quoi avoir peur pour Bartolomea et Benedetta dans certaines scènes, surtout la scène de torture de Bartolomea.


  • Les costumes de ce long-métrage sont de bonne qualité. D'un coté, ils ont été travaillés et de l'autre ils arrivent à définir les personnages pour les spectateurs. Il n'y aucun défaut à dire sur les costumes.


  • Étonnamment, ce long-métrage est assez réaliste par rapport à l'église et à ses règles. Quand on regarde un biopic, celui-ci doit réussir à être réaliste pour le spectateur et c'est chose faite.




Négatif




  • L'introduction est pas mal mais il y a un point qui ne fonctionne pas trop, c'est la toute première scène avec les bandits qui se termine assez facilement. Benedetta dit aux bandits que Dieu les punirait pour avoir volé son médaillon, un oiseau vole et lâche une crotte sur l’œil d'un des bandits, et ça leur suffit pour rendre le médaillon avec le sourire ? Il faut admettre que ce moment est réglé un petit peu trop facilement. Ce n'est pas que toutes les catastrophes doivent s'acharner sur eux, mais ça reste une résolution beaucoup trop facile pour qu'ils décident de rendre le médaillon à Benedetta.


  • Cette question va paraître étrange mais il faut la poser, pourquoi Benedetta semble avoir une voix légèrement modifiée dans les moments où Dieu prend le contrôle de son corps ? Sachant que ce long-métrage repose beaucoup sur l'intrigue de savoir si c'est vrai ou faux, n'aurait-ce pas été mieux que Benedetta garde sa vraie voix afin de laisser transparaître le doute ? Si elle avait gardé sa vraie voix dans ces moments là, l'intrigue aurait été plus forte. Enfin, ce n'est qu'un détail.


  • Là où on a dit du bien du père de Benedetta, sa mère ne semble pas servir à grand-chose ici. Le père de Benedetta joue un petit rôle, mais il joue un rôle pour permettre à l'histoire d'avancer. Alors que la mère de Benedetta n'apporte rien. Pardon pour Clothilde Courau qui l'incarne mais ils auraient pu essayer de rendre le personnage un petit peu plus utile, quitte à montrer qu'elle prend la décision de sauver Bartolomea et que son mari ne fait que payer.


  • Ce critère là n'est pas véritablement un défaut mais plutôt un regret. Lambert Wilson est un très grand acteur français qui a su faire ses preuves maintes et maintes fois, et il joue toujours aussi bien ici. Cependant, c'est regrettable que son personnage arrive si tard dans l'histoire alors que c'est une des têtes d'affiche de ce long-métrage. C'est un détail mais c'est regrettable qu'il apparaisse aussi tard dans l'histoire.


  • Autant être honnête, il n'y a aucune émotion ressentie dans ce long-métrage. La tension est efficace mais l'émotion ne semble pas être au rendez-vous, on peut avoir peur pour Benedetta mais on ne pleure pas pour elle malgré ce qu'il lui arrive. Malgré qu'on s'attache à Benedetta, on ne peut pas dire que l'émotion soit au rendez-vous pour le spectateur.



!!! PARTIE SPOIL !!!


Concernant la fin, dites vous que de la scène du bûcher jusqu'à la toute fin, ça ne s'est pas passé comme ça. En vérité, 3 ans après les stigmates qu'elle s'est infligée, un nouveau nonce du pape a ouvert une nouvelle enquête. Depuis, Benedetta est restée prisonnière dans le couvent où elle était abbesse pendant 35 ans et Bartolomea, qui était emprisonnée dans la même cellule qu'elle, lui a avoué qu'elle l'a agressée sexuellement à plusieurs reprises parce qu'elle était possédée par le démon Splenditello. Dans ce film, Bartolomea et Benedetta restent amoureuses l'une de l'autre mais Benedetta préfère retourner à Pescia au nom de Jesus plutôt que de rester avec Bartolomea. Mais Benedetta ne repart pas là-bas parce qu'elle déteste Bartolomea, elle y retourne afin de protéger ses sœurs et la ville au nom de Jesus. Là où Bartolomea ne peut plus revenir parce qu'elle a été exclue du couvent après ses aveux. Certes, Benedetta s'est fait ses stigmates elle-même mais qui nous dit qu'elle l'a fait de sa propre volonté ? Qui nous dit que ce n'est pas Jésus qui lui a dit de les faire ? Le doute reste présent du début à la fin, d'où le fait que son envie de retour à Pescia pour continuer de protéger ses sœurs, malgré les accusations qu'elle a subi, nous fait poser la question de savoir si ce ne serait pas dieu qui parlerait à travers elle à ce moment là. De plus, la voir partir avec Bartolomea aurait été égoïste de la part de Benedetta alors que c'est une nonne qui cherche toujours à protéger ses sœurs et que la seule fois où elle a pensé à son plaisir personnel (sexuellement parlant), c'était un moment où le diable semblait avoir pris possession d'elle. Donc le choix de la voir repartir à Pescia malgré qu'elle sait ce qu'elle va endurer est mieux adapté que de la voir partir égoïstement avec Bartolomea.


A la fin, Benedetta décide de retourner à Pescia afin de protéger le peuple en restant en vie comme elle l'avait prédit, ce qui fait qu'elle abandonne Bartolomea qui ne peut plus revenir à la ville vu qu'elle a été bannie de l'église. C'est une séparation difficile mais Benedetta a préféré penser aux autres en les sauvant et malgré les risques plutôt que de penser à elle et à son bonheur avec Bartolomea. Cette fin peut surprendre mais elle fonctionne assez bien, et ça montre sa bonté plutôt que de rester avec Bartolomea par égoïsme. Et puis, en voyant cette fin, peut-être que c'est Jésus qui lui dit de retourner là-bas tout comme il aurait pu lui dire de se faire ses stigmates.


La retranscription semble assez réussie dans l'ensemble, sauf dans le langage employé. En effet, quand on écoute les personnages parler, on a l'impression qu'ils oublient les « ne » alors que le langage était important au XVIIème siècle et que Benedetta vient d'une famille noble. Après c'est surtout le cas avec Bartolomea mais c'est normal avec elle vu qu'elle ne vient pas d'une famille de nobles. Donc en soi, ce détail n'est pas très perturbant en regardant ce long-métrage.


Voir Christina qui se suicide après s'être fouettée pour avoir été accusée de mensonges est logique. Elle a préféré mourir et rejoindre le ciel plutôt que rester dans un monde qui croit en une fausse idole incarnée par Benedetta (c'est sa vision des choses).


La scène de torture de Bartolomea pour qu'elle parle est une scène horriblement réussie. Quand on voit cet instrument pour essayer de la faire parler, on se rend compte à quel point l'église pouvait être horrible pour faire parler les pêcheurs.


Voir Benedetta qui devient abbesse avec ce qui lui arrive est assez logique, surtout quand on voit que la majorité de l'église croient en elle comme si Jésus s'exprimait véritablement à travers elle.


Au final, ce long-métrage est très travaillé et assez surprenant. Il n'est probablement pas le meilleur long-métrage de Paul Verhoeven mais c'est un biopic qui vaut la peine d'être visionné. On a une bonne mise en scène, des personnages intéressants et bien développés, une tension efficace, un développement intéressant pour Benedetta, des moments inattendus qui marchent bien et un jeu d'acteur investi. Après, il est vrai que où certaines résolutions sont un peu trop faciles, que l'émotion n'est pas très présente et que la voix modifiée de Benedetta est assez étrange (dans un long-métrage réaliste et qui veut garder l'intrigue de savoir si c'est vrai ou pas pour le spectateur). Mais, malgré ses défauts, c'est un long-métrage très travaillé et un biopic très intéressant à découvrir par curiosité. Par contre, dites-vous bien que ce long-métrage est un peu spécial dans certaines scènes et qu'il ne conviendra pas à tout le monde.

FloYuki
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le 18 juil. 2021

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