Mouais, je m'attendais à un Indiana Jones bis. Du sous Indiana Jones. Mais un Indiana Jones quand même. Mais non, ça devait être trop compliqué pour Nicolas Cage. Parce qu'il faut se taper pendant une heure les préparatifs et le vol de la déclaration d'indépendance des États-Unis qu'il convoite lui et son ancien lieutenant devenu son rival. Parce qu'il faut toujours un rival. Là où Indiana Jones a son Belloq, Benjamin Gates aura le sien. Et aussi la blonde interchangeable pas si écervelée que ça. Merci à Diane Kruger de ne pas être tombé dans le piège de la cruche de service.
Heureusement, dans la deuxième moitié d'un métrage plutôt long (deux heures dix, ça fait long le film d'aventure), on revient à du pillage de tombe plutôt classique. Je dis classique parce que les relations houleuses entre Benjamin et son père, ça ne rappelle rien ? La Dernière Croisade au hasard ? Alors sauf pour les assoiffés de chasse au trésor, ce Benjamin Gates ne m'a pas convaincu. Je lui préfère largement La Momie de Stephen Sommers voire même les Tomb Raider grâce au charisme et à la plastique d’Angelina Jolie.