Si la bande annonce voudrait à laisser croire que Big Eyes est une comédie légère, le nouveau film de Tim Burton tend plutôt du coté du drame, voir du mélodrame avec l’histoire de cette femme manipulée par un homme dont elle finira par venir à bout après un procès assez épique qui s’est tenue à Honolulu en 1964.
Écrit avec les scénaristes de Ed Wood (Scott Alexander et Larry Karaszewski), Big Eyes confirme la bonne santé du cinéma de Tim Burton qui, après les convaincants Frankenweenie et Dark Shadows change à nouveau de registre pour nous offrir un film encore plutôt réussi, parvenant, un peu comme la série Mad Men, à s’approprier les codes du cinéma des années 50, entre innocence, légèreté, mélancolie et décors vintage superbement reconstitués dans une mise en scène, sans doute moins lyrique que par le passé mais pas moins plaisante.
Sans être un grand film, Big Eyes reste un bon petit biopic, simple et classique, très agréable à regarder et qui costumera un belle hommage à l’histoire incroyable de cette femme aujourd’hui nonagénaire et reconnue.