Sans un regard
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Ce qu’il y a de fascinant et consternant avec ce nouveau film concept Netflix, c’est que la réalisatrice, en plus de pousser à fond sa conceptualisation, semble réellement croire en son machin.
Reprenant à peu de choses prêtes, le concept du Sans Un Bruit de Krasinski, sans jamais en atteindre l’impact relatif qu’il pouvait faire miroiter, quoique déjà limité par sa mise en forme redondante, cette purge qui en plus de se prendre au sérieux, s’emmêle lourdement les pinceaux dans son concept mort-né.
En plus du néant scénaristique qu’il tente d’effacer lourdement en instituant toute une succession de clichés gros comme ça, la femme qui a fait un bébé toute seule, interprétée par une Sandra Bullock vachement crédible en quinquagénaire retouchée, des personnages ultra-caricaturaux, quoique bien dans l’ère du temps…, le mâle blanc de plus de 50 ans forcément dans la peau du beauf, avec un John Malkovich qui cabotine tine tine… enfin toute la panoplie du bon petit nanar affilié New Order, aussi subtil qu’une ONG Sorosienne.
Reprenant à peu près tout ce qui s’est fait de mauvais dans le genre, ce navet se suffit à lui-même tellement que ça en devient presque comique.
Créée
le 6 janv. 2019
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