Le titre et la bande-annonce pouvaient faire penser à une superproduction américaine, un petit frère de Batman ou de Peter Parker. Mais en fait pas du tout. « Birdman », sous l’égide de Alejandro González Iñárritu, c’est l’histoire d’un comédien déchu qui, un peu comme Johnny Weissmuller et son alter ego Tarzan, finit par s’identifier au super-héros qui a fait sa renommée.
Je ne sais pas si c’est à cause du plus-long-faux-plan-séquence-de-l’histoire-du- cinéma qui nous balade pendant presque deux heures (et ça fait long) dans, autour, sur, à travers, le long, les pieds aux plafonds... des murs d'un théâtre de Broadway où se joue sans cesse la même scène, avec ou sans spectateurs... Mais que je me suis ennuyée.
Certains polémiquent encore sur le regard tourné vers le ciel et le sourire de Emma Stone. Mais n'est pas fou qui veut, n'est-ce pas ? Pour ma part, collant lycra ou pas, je n'ai pas réussi à décoller.