Microcosme qui n'est pas le mien
En général, il est préférable de critiquer un film dans les heures qui suivent sa fin et non 2 jours plus tard comme c'est le cas pour moi. Mais avec Birdman, c'est différent. J'aurais très bien pu écrire une critique le jour J ou dans une semaine, ça ne change rien. C'est sans doute du au fait que j'ai attendu pendant toute la durée du film qu'enfin il commence, qu'il se passe quelque chose. Mais rien, le rythme reste le même, beaucoup de blabla mais pas de fond. On est un peu le cul entre deux chaises et on se demande où le réalisateur veut en venir... Il a aussi cette interlude de percussion qui est là pour faire joli mais qui tape sur le système lorsqu'on s'ennuie déjà à mourir! Du même effet que si vous attendiez impatiemment votre tour dans la salle d'attente de votre médecin très en retard et qu'un mec avait la brillante idée de jouer un peu de batterie toute les 5 minutes pendant 1 h et 59 minutes... Je suis d'autant plus étonné que sa cote moyenne est de 7.5 et qu'on me l'a conseillé... Mais rien, ou presque. Ce film est surfait Je vais arrêter avant de tomber complètement dans le cliché du critique cinéma frustré qui se prend au sérieux. Transition toute faite vers le seul passage du film qui m'a parlé, c'est lorsque la critique dit à Michael Keaton qu'elle va le descendre dans son papier et qu'en réponse il lui dresse son portrait. Moment savoureux, bien que prévisible et déjà entendu, lorsqu'on a horreur de ces critiques aigris et imbus de leur personne qui du haut de leur pouvoir médiatique, ivres de narcissisme, prennent un malin plaisir à détruire et salir le travail des artistes et la réputation de leurs oeuvres en y crachant leur venin 2.0. Pour conclure, revenons à notre homme oiseau. Birdman aura au moins eu le mérite de me rappeler que tout ça est très subjectif