Chacun de ses scénario est très singulier, et cette fois-ci Alejandro Gonzàles Iñàrritu (Amours Chiennes, 21 Grammes, Babel, Biutiful) continue sur sa lancée, avec une sorte de fausse mise en abyme dans le milieu du théâtre et cinéma, très précis et intimiste. L’écriture des dialogues est comme les personnages, d’une précision et d’une crédibilité absolue. La réalisation faite d’un seul faux plan séquence du début à la fin est totalement virtuose, et le choix des cadres parfait, l’intérêt visuel de chaque scène n’empiète jamais sur les dialogues ou le scénario, le film est rythmé et le montage incroyablement fluide, certains plans sont d’une beauté inouïe. La photographie de Emmanuel Lubezki est somptueuse. Les compositions Jazz/Classique de Antonio Sanchez sont clairement liées au scénario et changes en fonction des scènes ou personnages. Le casting très éclectique permet aux acteurs de sortir une palette énorme (Michael Keaton, Edward Norton, Emma Stone, Zack Galifianakis, Andrea Riseborough, Naomi Watts) aucun faux pas, extrêmement drôle et touchant à la fois. On pense forcément à des films comme Black Swan ou Chantons sous la Pluie.
L’alchimie du Birdman de Alejandro Gonzàles Iñàrritu est inarrêtable, les acteurs sont formidables, la réalisation est virtuose et le scénario totalement unique. Les cinéphiles ne devront pas passez à côté. Chef d’œuvre.
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