Ou comment se crasher avec le plus long plan séquence du cinéma.
Deux heures à se promener dans les couloirs d'un théâtre c'est long et il faut avoir le pied "marrant" pour ne pas avoir le mal de mer et surtout ne pas s'ennuyer quand on rencontre par hasard des acteurs (bons tout de même) qui monologuent plus qu'ils ne dialoguent en ne regardant que leurs nombrils tout en abordant des faux problèmes existentiels avec une vulgarité déconcertante, contrastant avec la musique de Ravel ou la batterie d'Antonio Sanchez, façon Whiplash, qui est toujours la bienvenue pour donner du rythme à un film qui n'arrive pas à prendre son vol (sauf à la fin).
Et moi aussi je fais du plan sentence mais je fais court, c'est déjà ça !