4,5/10
Oubliez d’emblée le titre du film. S’il tente de montrer régulièrement Renee Montoya, Cassandra Cain, Dinah Lance et Helena Bertinelli, de leur conférer un peu de background et de raisons de se retrouver dans une intrigue commune, il est évident que Harley mène le bal, comme la promotion le laissait d’ailleurs assez clairement entendre.
Aucune ne bénéficie du même soin, de la même attention et mise en valeur, et on est même surpris d’avoir une origin story de Huntress, balancée sans fantaisie par la voix off de Harley la plus plate imaginable, malgré le relatif potentiel des comics dont elle s’inspire, mais pas de Dinah, tandis que DC fait le choix pour le moins curieux d’une Cassandra Cain qui n’a absolument rien de Spoiler, probablement avant sa rencontre avec Batman, et n’ayant du coup absolument rien à faire dans un groupe auquel elle n’apporte que ses compétences de pickpocket. Heureusement le casting est bien choisi dans son appréciable différence de constitution physique et d’âge, sans que cela suffise une seconde à l’affirmer comme protagoniste du film tant il lui manque de charme et d’intensité pour camper ce rôle et mériter l’éponymie.
Et je ne parle même pas de l’absence de Batgirl, pourtant l’un des membres essentiels des Birds of Prey dans les comics. Je ne tiens pas particulièrement à ce qu’on les respecte à la lettre, loin de là, et son omission ne me pose en soi aucun problème, enfin personne ne vient remplir sa fonction pivotale, si ce n’est donc une Harley Quinn tout de même trop extérieure au groupe pour en constituer l’élément fédérateur et lui donner de l’intérêt.
Le reste de la critique est lisible sur le blog Comics have the Power : https://comicspowercom.wordpress.com/2020/02/23/review-film-birds-of-prey/