Black or White

Qu'on a pu attendre un nouveau film de Spike Lee, un cinéaste engage qui traite de thème qui lui tiennent à coeur. Et cela se ressent toujours dans ses films qui savent rester justes. Et c'est la le risque, parler d'un sujet dans lequel vous etes engage tout en restant objectif.

Une réalisation parfaite, des années 70 bien retranscrit et des affiches de films et musique incrustés à l'écran de temps autres, qui rendent le film encore plus sympas. Le film s'ouvre sur un extrait d'Autant en emporte le vent, qui montre les ravages de la guerre de sécession.
Un parallèle entre des scènes d'humour qui font du bien, car cela nous éloigne du sérieux 5min et nous aere l'esprit pour continuer de visionner ce long film. Et des scènes plus sérieuses et grave qui nous ramènent à la réalité.

Spike Lee sait aussi reste soft sur bien des thèmes, il montre les bons flics et les mauvais, les blancs ne sont pas tous sons ou entraînés par le racisme du 20e, les révoltants afro américains ne sont pas tous montres comme fermes et violents (comme les Black Panthers). Le film dénonce ce qu'ils faut dénoncer.

En ce qui concerne la fin (no spoile promis), elle est glaçante, quelqu'un frappe, un traveling avant nous fait avancer dans un couloir ou par la fenêtre une croix prend feu avec des membres du ku klux plan autour, une image forte qui montre que le combat n'est malgré tout pas termine, et cela fait froid dans le dos.
Les toutes dernières minutes sont quant à elle composé d'images d'archives de 2017, ou on y voit une brutalité absolue, des sectes qui continue malgré les lois de se créer et se perpétuer. Une brutalité incroyable, je repense surtout à la voiture folle qui fonce dans la foule. Ce qui prouve que le combat n'est toujours pas termine. Ces scènes réels cassent la légèreté du film, et si l'on souriait durant tout le film malgré la vérité qui se cache derrière chaque scene, ces dernières image nous arrache notre sourire et laisse planer un lourd silence dans la salle, personne ne bouge, personne ne parle ou fait le moi des bruit, tout le monde observe. Ce sont des images très fortes et très bien choisir qui délivre le message de fin : la réalité sera toujours plus dure que le film qui cherche à retranscrire, le combat n'est pas et ne sera sans doute jamais termine. Cette fin est glaçante, terrifiante, mais c'est la conclusion qu'il devait y avoir.