Black Christmas par Sintaquendetoa
Me voilà plancher sur Black Christmas, slasher visionné pas plus tard qu'hier. Résultat des courses pour ce film? Un remake d'un vieux classique du même nom réaliser par Bob Clark en 1974 et considérer par beaucoup comme le premier vrai slasher avant Halloween de Carpenter.
Ne connaissant pas l'original ( bou la honte ) je me suis lancé dans la projection de ce film qui raconte les déboires d'une bande d'adolescentes tête à claque qui sont piégées dans la maison d'un ancien psychopathe le soir de noël. La maison étant devenu le QG d'une confrérie à la con comme il en existe des tas aux Etats Unis.
Réaliser par une pointure des séries B, j'ai bien sur nommé Glen Morgan, réalisateur à l'origine de la trilogie Destination Final et surtout, scénariste et réalisateur de nombreux épisodes sur les séries fantastiques Millénium et X-Files.
Après un Destination Finale plutot réussit et originale, voilà que Morgan se met au remake d'un film pas si connu. Un bon point donc pour donner envie au spectateur de (re)découvrir l'original.
Commençons d'abord par les points positifs :
Pour une fois, il est intéressant de constater que le réalisateur à tenter de donner un semblant d'explication aux actes barbares du tueur en insérant de nombreux flashback. De ce fait, on comprend mieux les agissements du tueur, faut dire que de vivre dans une famille ou sa mère nous renie, qu'elle tue son propre mari, que dans les relations mère/fils se mêlent sexe et nouveau né, on pige plus facilement ce qui se passe dans la tueur de notre serial Killer.
Autre point interessant qui ravira les fans, quelques énucléations plutot réussit qui donne un peu de piment à ce slasher.
Il ne se passe pas grand chose entre les meurtres, les protagonistes sont toutes très connes et stéréotypées, sans compter qu'elles se ressemblent toutes! Il est donc difficile d'avoir de la pitié pour elles, on attend et on tente de deviner qui sera le prochaine sur la liste. Et question victime, notre tueur n'a rien à envier à Jason Voorhees, une bonne dizaine de meurtres, ça ne fait pas de mal, en revanche, la moitié est hors champ ( la rage ), les autres se ressemblent un peu trop: le modus operandi ou mode opératoire, désolé je voulais sortir ma science, est souvent le même: sac sur la tête puis arrachage des yeux... c'est assez maigre, le réalisateur nous avait habitué à mieux dans Destination Final.
Ce qu'il convient de mettre en avant dans ce film, vous l'aurez sans doute deviné en lisant le titre, c'est que l'action se déroule la nuit de noël. C'est assez original d'utiliser cette fête pour mettre en scène des crimes sadiques. De plus, la photographie est jolie avec toutes les couleurs qui se rapportent aux guirlandes ( vert, rouge, bleu....); le bonheur de noel contrastant avec la peur et la violence, plutot pas mal l'idée...
Rien de plus à dire sur ce petit film vite vue vite oublié qui ne restera certainement pas dans les annales et qui restera rien de plus qu'un DTV de luxe.
OTIS
