Un concept scénaristique hyper intéressant et donnant des sueurs froides. Malheureusement utilisable qu'une seule fois.
Le choix est limité ? Mais au final tout n'est qu'un cercle sans fin. On pense contrôler le film, mais c'est le film qui nous contrôle, il nous pousse à faire des choix et recommencer pour explorer toutes nos facettes. C'est une représentation de Netflix qui guide votre filmographie.
Ce procédé permet d'entrer en empathie totale avec le personnage principal et nous faire culpabiliser par moment, nous soulager, voir nous faire rire ou nous surprendre. Mais tout ça finit par nous apparaître malsain.
Une sacré expérience qui pousse un peu plus les limites du cinéma. Même pour le choix d'une décennie passé et non une dystopie, rattrapée par un contact avec le futur, ce film nous montre à quel point tout cela nous est proche. "Black Mirror" vous le dit (d'un point de vu pessimiste), votre attachement pour Netflix et vos smartphones à partir desquels vous pouvez tout faire, vous visera le cul sur votre canapé et vous éloignera de toute humanité.