The Panther King

Depuis maintenant 10 ans, Le MCU est tout simplement un phénomène particulier. Une fois qu’une idée est lancée par les studios Marvel, c’est normal qu’au final on est autant de film réunit dans un même univers. Visiblement, lorsque Marvel annonce la sortie d’un film sur les aventures solo d’un super-héros on a tendance à se poser des questions : quel sera le scénario, qui sera l’ennemi/les alliés dans l’histoire et évidemment qui sera le héros de l’affiche. Après les trois films sortis en 2017 : Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2, Spider-Man : Homecoming et Thor : Ragnarok c’est donc Black Panther de Ryan Coogler qui démarre cette nouvelle année. Ce film sorti en salle récemment, s’inscrit dans une logique de suite et d’ouverture. Un réalisateur noir, un casting noir, une prise de vue dans un pays noir et un costume noir de quoi se doter d’un film bien différent des autres productions du Marvel Studios.

Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine… très lointaine… une météorite garni d’un métal s’abattit sur la planète terre en plein cœur de l’Afrique. Ce métal, le vibranium, est une matière que le peuple africain convoitait avec gourmandise. Ce peuple africain décida de se diviser en plusieurs clans et de choisir un chef qui les gouvernerait tous. Parmi ces clans, quatre décidèrent de gouverner ainsi mais pas le cinquième qui pensait gouverner le monde entier. Ce dernier bannit des terres, les autres clans décidèrent de cacher ce lieu aux yeux des gens pensant que si un jour cette matière devait être dérobée, le monde courait alors un grave danger. Désormais protéger, cette cité – communément appelé le Wakanda – est dirigé par un roi : la panthère noire.

Le gros problème de ce film, c’est que le scénario est pratiquement le même que celui de Captain America : Civil War. Un moment clef qui s’est déroulé dans le passé et qui va avoir un impact sur le présent. Néanmoins, ce film est nettement mieux apprécié que pour Ragnarok. Alors que les bandes annonces sur internet dévoilaient la moitié du film, Black Panther se laisse voir très facilement même si le scénario est déjà tracé. Après les 15-20 premières minutes du film, le roi T’Challa revient donc sur la terre de ces ancêtres pour devenir le nouveau roi. Certains diront ce qu’ils en pensent mais ce passage est un gros cliché au film d’animation Disney Le Roi Lion : « T’Challa, ton père… il vit en toi » « T’Challa regarde cet endroit, les rois des siècles passés nous contemple du haut des étoiles. Chaque fois que tu te sentiras seul, n’oublie pas que tous ces rois seront là pour te guider… et que je serai parmi eux. ». Ce n’est pas pour autant dérangeant, mais depuis le rachat par Walt Disney Company les films Marvel sont moins prenants.
Pour ce qui est du budget du film, on n’est pas surpris qu’il s’est emparé de la première place du box-office le jour de sa sortie avec ces décors, ces costumes, maquillages provenant réellement de la culture africaine en plus de ses effets spéciaux et visuels.

Malgré ces points positifs et négatifs, ce film se laisse quand même accroché. Pour ce qui est du scénario, on est d’accord sur le fait qu’il n’y a rien de surprenant ou de nouveau. En ce qui concerne les personnages du film, les seuls personnes importantes sont le roi T’Challa ainsi que son ennemi Killmonger mais aussi Shuri (la sœur de T’Challa), Nakia (l’ex de T’Challa), Okoye (la guerrière) et Zuri (le maître de cérémonie) sont les personnes à qui on prête un peu d’attention en plus du commandant Ross et Ulysses Klaue. Les autres font très accès second plan pendant tout le reste du film. Par rapport à la musique du film, elle est bien ancrée dans le concept africain, même si ça se répète un tant soit peu.
Les effets spéciaux et les effets visuels du film sont plutôt bien réussis, il faut dire aussi que c’est surtout la technologie du Wakanda qui est impressionnante. L’espace laboratoire et création de gadget du Wakanda fait penser un peu au James Bond, Q (dans ce cas, c’est la sœur de T’Challa) avec ses gadgets et véhicules ahurissants. Une ville totalement faite de vibranium mais aussi quelque paysage naturel.
Contrairement au précédent film, Black Panther n’introduit aucun autre vengeur en caméo dans le film.

Pour conclure sur ce nouveau film Marvel, il se laisse voir malgré tout. On est simplement un peu déçu du scénario. Au final, un ennemi qui conteste le peuple du Wakanda et qui réclame un règlement de compte, un plan des plus basics chez les ennemis Marvel. Un héros qui tombe et qui se relève. Black Panther se termine avec deux scènes post-génériques sans grande importance. Evidemment, il reviendra dans le prochain film Avengers.