C'est donc un film de super-héros

Vous me direz : bien sûr que c'est un film de super-héros, what else ?

Avant de voir le film, j'en avais retenu que c'était un événement. Un super-héros noir et un énorme succès au box office. Un peu comme si une étape avait été franchie.

Cette impression avait été renforcé par la seule scène du film que j'ai vue avant de le voir : la scène du musée entre le militant (?) et la conservatrice (?). Je m'attendais donc à un film avec quelques aspects politiques. Voire à être mal à l'aise, étant donné que j'ai plus d'origines communes avec Benoit Poelvoorde qu'avec Marc Zinga.

Et bien pas du tout. Je ne sais pas si c'est moi qui me suis fait de fausses idées ou bien si on a essayé de faire passer pour un événement un film de super-héros tout ce qu'il y a de plus classique, mais toujours est-il que j'ai vu un film de super-héros "des débuts".

À savoir des effets spéciaux, des méchants vraiment pas gentils, des héros plutôt sympas mais pas totalement irréprochables et une happy end.

Quand je m'esbaudissais encore devant des effets spéciaux, c'est le genre de film qui me plaisait encore bien. Voire beaucoup. Puis c'est comme pour tout, on se lasse. Le genre a heureusement été revigoré par un côté décalé que j'ai particulièrement bien apprécié dans les Gardiens de la Galaxie (le 1) et dans Thor Ragnarok.

Mais ici, non. C'est de l'hyper classique. C'est juste que les acteurs et actrices sont presque tous / toutes noir·e·s. À part ça, rien.

C'est sans doute déjà une sorte de victoire mais naïvement, je m'attendais à plus.

Ou je me pose trop de questions.