Souvenir de ce film qui avait marqué ma jeunesse, principalement grâce à la scène du parking où Andy Garcia fait face à une bande de yakusas enragés, une scène qui a crée en moi une peur, la peur de revoir cette scène une nouvelle fois.
Heureusement le temps passe et j'ai ENFIN revu ce bijou du cinéma Scottien. En 1989 Ridley Scott est au sommet de sa gloire et de son art avec la sortie de "Alien" et "Blade Runner", ces deux films qui ont révolutionné le monde de la science-fiction de par leur réalisme et une mise en scène qui explose les règles bienveillantes du cinéma américain.
Cette année là (1989), Ridley Scott décide enfin à se lancer dans un cinéma réaliste et moderne à travers un polar très noir qui pousse Michael Douglas dans un de ses meilleur rôle.
Il faut l'avouer, le blouson en cuir, le levé du soleil sur New-York, le bruit de la bécane et la sublime musique "I'll be holding on" de Gregg Allman (The Allman Brothers Band) c'est du très très lourd.
Passons maintenant au film en lui-même. Malgré quelques imperfections et une ou deux petites longueur, ce polar tient parfaitement la route et arrive à tenir bon. On retrouve la patte minutieuse de Ridley Scott dans les scènes de bastons ou de fusillades mais aussi avec une image rouge sang qui suit le parcours de ce flic ténébreux et ripoux qui est assoiffé de réussite et de vengeance.
Black Rain se place donc comme un des meilleurs polar américain/asiatique avec bien évidemment en tête du classement "L'année du dragon" de Michael Cimino.