Black Swan par Marie-Malice
C'est un lieu commun que d'évoquer l'ascèse du monde de la danse mais ici la quête de la perfection passe par l'autodestruction, le dédoublement de la personnalité, la mortification par la blessure charnelle, le sang comme rédemption d'un orgueil exacerbé.C'est un florilège de névroses cliché en passant par la mère possesive et frustrée, le maitre de danse drastique et tout puissant,la danseuse renversée par une voiture et comme catharsis le miroir comme révélateur d'entrée dans le monde de la folie.Tout ceci manque de finesse.C'est un film exibitioniste et baroque.Il pourrait faire penser à la pianiste de Haneke mais le jeu des acteurs est plus subtil dans ce film;