La descente aux enfer et la transformation de Nina en cygne noir est très bien réalisée. Les choix de mise en scène sont cohérents et on comprends que le personnage de Nina se bat tout le long du film contre elle-même.
La fracture psychologique entre la part lumineuse de Nina, ce cygne blanc incapable de séduire ou de se dresser pour elle-même est très bien mise en opposition avec sa part plus rebelle et plus secrète qui lutte pour échapper au grand jour. L'entièreté de l'histoire du film coïncide avec l'histoire du ballet et on comprends alors que le film est en réalité une histoire dans l'histoire ayant pour but de représenter par l'intermédiaire de Nina la dualité cygne blanc/cygne noir existant en chaque individu