This is your moment, Nina. Don't let it go.
Film vu dans ma ville natale, à l'occasion d'un des ces week-end bénis où je fais don de 50 euros à la SNCF pour 7H de train pas à l'heure et pas aux normes de sécurité en vigueur au Tadjikistan, Black Swan est tout simplement le film qui m'a le plus effrayé au cinéma depuis Kirikou (mais bon j'avais 5 ans et la sorcière était vraiment terrifiante).
Bon ça c'est de l'intro, je sens que vous êtes déjà morts de rire. Hahaha, pauvres fous... Moi aussi j'avais le sourire aux lèvres et les zygomatiques en état de marche, en me rendant à cette avant première, placée 12 jours avant la sortie officielle du film - ça c'est pas de la programmation de lopette, prend ça Ciné Alpes - et dont je n'attendais strictement rien, si ce n'est un truc un peu noir sur la danse. Pas un film d'horreur, quoi.
Bref, le film commença, plutôt bien, avec une première scène de danse où Portman ne fait que tourner sur elle-même en remuant ses bras, mais Aronofsky fait le boulot et la caméra virevolte bien. La demi-heure qui suit est assez médiocre, empruntant beaucoup à la précédente œuvre du réal, The Wresler, mais sans l'émotion et surtout sans Mickey Rourke.
Mais c'est peut-être un des grands points forts du film de juste laisser le temps au spectateur de se faire chier et de voir chuter son rythme cardiaque au plus bas, avant de le plonger dans une espèces de cauchemar sans temps morts et qui interdit l'accès à la salle à toute personne ayant subi une opération à coeur ouvert.
Comme vous vous en doutez peut-être, je n'ai jamais subi d'opération à coeur ouvert. Tant mieux, j'ai pu voir le film jusqu'au bout. J'en ai déjà écris pas mal alors je vais juste vous balancer des adjectifs pour décrire le film et des phrases ou interjections que j'ai pu lâcher pendant la séance, pour une meilleure immersion.
Perturbant ; intelligent ; nerveux ; Natalie Portman ; parfait
"Aaaah" ; "put*** je transpire comme un porc" ; "j'ai tellement peur que mes muscles bougent tout seuls" ; "elle est quand même bonne Mila Kunis" ; "hey ho!"
Edit : et bin putain j'écrivais assez mal à l'époque ; mais je suis bon prince, je laisse mes coups d'essai au su et à la vue de tous, pour des raisons archéologiques évidentes.
Bon et j'avais un peu surévalué le truc aussi...