Judicieuse idée que d'avoir pris le milieu de la danse classique; peu exploiter, on prend plaisir à pénétrer dans les coulisses du théâtre, à voir ces minces et frêle jeunes filles s'exercer avec ardeur et hésitation quand le regard de leurs maitre ploie l'échine de leur assurante passion.
Dans ce flot d'espoir et de grâce, Natalie Portman se donne autant que son corps le supporte, guettant un regard, un assentiment lui assurant les planches de la scène.
Mais futile sont tous ces efforts, la performance réaliser à déjà ombrer tout les acteurs. Même Vincent Cassel, installer dans un rôle qui lui sied pourtant bien, se fait refouler au second plan. Non, vraiment, elle phagocyte toute l'attention du spectateur, troublant ces pensées sur le déroulement de l'histoire aussi efficace que déstabilisante.
Jamais on ne la quitteras, la camera la suivant dans ces moindre fait et geste, d'une réalisation au caractère intimiste, qui privilégie l'implication du spectateur au détriment de l'esthétique.
Je m'attendais à une bonne claque, ce fut une gifle, c'est déjà pas mal.
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