Triste film que celui-ci. On part avec la sensation de regarder un docu-drama en version mal filmé et secoué de partout à l'image, sur la danse et ses souffrances, ses joies et ses peines... On se retrouve avec un film qui ressemble à un amoncellement de clichés fantasmatiques américains sur la dépossession, la famille à problèmes ( Norman Bates, tiens toi bien, tu as de la concurrence ) et le changement d'identité sous la pression... Les femmes sont forcément lesbiennes ou du moins Bi pour plaire à ce fameux public occidental aux gouts supposés pré-calibrés par un aréopage de sondeurs et de pubards connectés, les hommes sont inexistants ou pitoyables ( A part Vincent Cassel qui arrive à sortir son épingle du jeu en faisant le Français grossier et jurant comme un charretier en Français bien sûr! ), la mère est acariâtre et dévore sa fille à force d'amour cannibale comme dans tout ouvrage de psychanalyse qui se respecte ( période pré-lacanienne ) , l'héroïne stupide et virginale comme un rat de l'opéra s'habille en taille 28 taille française en jean, met des slips trop petits pour ma fille de 8 ans et tout le monde trouve ça normal au pays de l'oncle Sam ( Rarement vu aussi maigre que Natalie Portman, de profil, on dirait l'épaisseur d'une affiche ou d'un poster ) ... Parties de baise dans les chiottes, scènes avec cunnilingus obligatoire entre filles incluant la Portman en mode grimaçant sous les coups de langue comme dans un film d'horreur 60's, gore à tous les étages en style pseudo artistique, symbolique assénée à coups de massue entre le bien/blanc et le mal/noir, bruitages de certains sons décuplés et déformés pour faire une grosse peur à mémère de moins de 50 ans qui regarde!!! Bref, on a affaire là à du sous Adrian Lyne avec de vagues remugles de sous Hitchcock version post Psychose. On se retrouve dans les mêmes eaux boueuses et convenues que "Liaison fatale" du sus nommé avec tous les poncifs chers à notre époque en plus. Et important, on voit clairement l'intention d'essayer de faire le film avec le rôle genre " pour Oscars ". A éviter comme la peste. Un film à la mode qui finira dans les "nanards" dans 30 ans... Pour faire un bon film sur le glissement de personnalité vers une autre, mieux vaut être Roman Polanski et faire un film qui s'appelle " Le locataire "!!! Par exemple... Ou alors Brian de Palma belle époque... Mais pitié pas ça, pas cette succession de clichés et de mines torturées sous acide... Darren, fais ta psychanalyse et passe à autre chose que tes effets de manche fatigants et prévisibles.
Un exemple pour moi de l'absence totale de subtilité chez un réalisateur manifestement perturbé par sa psyché, mais inapte à faire autre chose que du grand guignol.