C'est ce film qui a fait de moi le cinéphile d'aujourd'hui!
Tout petit, je fouiné dans les vieilles cassettes de mon grand-père pour braver l'interdit et surtout trouver un film qui ne correspondais pas à mon âge. Suite à la diffusion de quelque films plus ou moins bien, je fis la découverte de Blade Runner _version européenne de 1982_ et la boite de la cassette m'interpela:
"-Etrange ce coté futuriste qui fusionne avec le style film noir."
Bien sur je n'avais pas ce genre de réflexion mais le côté sobre voir sombre de la boite créa en moi une peur du au traumatisme de Terminator II. Je vous explique, dans ma logique enfantin je faisais ce rapprochement: SF + DARK = Terminator donc avant de rentré la cassette dans le magnétoscope j'étais confronté à ce problème.
"Suis-je prés à recommencer cet expérience?"
Ma curiosité étant trop forte, quand le film débuta ce fut une incroyable entré en scène qui m'amena dans les profondeurs de Los Angeles. Le plan du reflet de la ville dans l'iris est juste grandiose et d'autre scène encore fait de ce film, pour moi, un chef d'oeuvre cinématographique. Je ne vais quand même pas vous caché qu'à l'époque, je n'avais rien pigé au scénario et que depuis cet période de l'enfance à mon entré au lycée, je ne l'avais pas revus et pourtant il est resté gravé au plus profond de ma conscience.
Un soir, après les cours, je retrouve la cassette du film qui c'est abimé par le temps, ce qui à pour conséquence de dégrader la qualité du son et de l'image. Après visionnage j’ai encore plus aimé le film, il a, pour moi, pas pris une ride et c'est le film qui a fait de moi le cinéphile d'aujourd'hui et justement sa fait 7 ans que je ne l’ai pas revue et je compte m’approprier la version final cut sortie en 2007.
De quoi parle ce film au faite, qu'est-ce qui est dit; symbolisme religieux, le cogito de René Descartes, les stéréotypes féminins, les Origamis, et enfin d’eugénisme. La vie serait-elle à ce point injuste au point de faire disparaître à jamais le vécu?
Blade Runner est "le film" qui m'as fait le plus planer par la beauté, des plans grandioses, jouant sur des contres jours sublimes. Des lumières parfois filtrées, fumées avec des teintes sombres et froides, chaleureuses dans une palette créant un milieu agressif "la pluie, le climat", le futurisme des rues, des figurants incroyables. Dans des lieux en huit clos magnifique, avec des personnages captivant au premier regard. l'appartement de J.F Sébastien où vivent des personnages mécaniques qui se bousculent avec humour et d'une créativité ultra réaliste, avec des palettes de couleurs incroyables. La photographie est subtile et réveil des ambiances dans des lieux aussi différents que créatif. Les décors "des bâtiments gigantesques en forme de pyramide", des Spinners et autres utilitaires innovants digne d'un repère de geek "machine Voight Kampff, j'en passe et des meilleurs. Le film se vit d’ailleurs comme un rêve éveillé, aux frontières de mondes qui s'entrechoquent, à l’aube de lendemains aussi sombres que désespérément beaux, où la robotique creuse la tombe d'une humanité fuyante et utopique : les morts n’y sont jamais spectaculaires et leur côté dérisoire se sublime dans une mise en scène élégante et habitée. Le lyrisme douloureux du crépuscule de Roy émeut et sidère à la fois : la pluie ne parvient pas à effacer les traits de ce visage apaisé ni ses phrases dont la prose illuminée résonne longtemps dans nos esprits ; on recherche alors la délivrance dans l’échappée belle de ceux pour qui nos cœurs battent encore et on espère un bonheur qui n’arrive jamais.
J’admet que ma nostalgie y fait beaucoup mais en gardant les pieds sur terre, techniquement Blade Runner frise la perfection (je sais la séquence des PC utilisés dans le film on mal vieillie mais sa c’est les années 80).
Honte à moi je n’ai pas lus le roman de science-fiction écrit par Philip K. Dick en 1966 « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? (titre original : Do Androids Dream of Electric Sheep?) » Qui j’aurai entendu dire que le film prenait une certaine liberté dessus mais j’ai envie de dire t’en mieux car le titre n’évoque pas le roman.
Alors à tous les septiques! Aller voir ce film car vous ne le regretterai pas et pour les écervelés tracer votre chemin et aller voir Transformers ou Avengers vous ne vous ferai pas de mal.
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