Blair Witch par Quintin Leneveu

Suite non attendue (et surtout non désirée) du film de 1999 (en oubliant le second volet pour des raisons évidentes), "Blair Witch" semble avoir pour objectif de retrouver le charme et la surprise du film original. Devenu un classique malgré tout ses défauts, "Blair Witch Project" a marqué la naissance du found footage moderne (hors "Cannibal Holocaust" donc), entrainant dans la foulée tout un mouvement depuis mort dans l'oeuf faute de bon film. Ainsi, que pouvait on attendre d'un film jouant sur un one shot, ressortant des effets visuels datés et une histoire déjà connue ? La réponse était bien évidemment : rien. Et pourtant le film parvient à descendre plus loin que le néant.
En effet, dénué de scénario solide et rempli d'incohérence malgré le fait que toute l'histoire tienne sur 1/100 eme de feuille de papier toilettes, le film ne peut que s'enfoncer dans une recherche de peur vaine. Car si le premier film avait réussi à effrayer, c'est surtout grâce au fait de ne rien montrer, de laisser au spectateur la tâche de remplir les blanc. Ici, à la manière de TOUT les films d'horreurs pondu par l'Amerique dernièrement, on montre le monstre, on cherche à expliquer et... on perd toute peur, jouant alors sur des jump scare, l'effets de peur le plus bas de gamme, pour tenter de faire peur aux spectateurs. Un echec ici tant la technique pèche. En effet, bourré d'erreurs techniques (du type mauvaise image de caméra, image de reflex simulant une camera oreillette) et d'incohérence, le film ne parvient pas, 17 ans après l'original, à retrouver la crédibilité du film. Ici encore, un echec.
On passera sur les acteurs, ils en font des tonnes, plus occupé à crier qu'a essayer de jouer.
Au final, c'est sans surprise que "Blair Witch" s'avère être un ratage total et tout simplement un énième exemple du manque d'interet des producteurs américains pour le public et la qualité global de ses films, nous faisant subir un autres de ses navets. On evite, on conseil au gens de ne pas y aller,... Tout pour ne pas encourager ce type de productions