Blancanieves par charlesdavray
Faire un film sur la corrida en noir et blanc, c'était le bon truc pour faire passer la pilule! Et les espagnols ne s'y sont pas trompés puisqu'ils lui ont donné dix-neufs reconnaissances. Mais je vous rassure, le taureau gagne deux fois.
Comment cela, Blanche-Neige et une corrida? Allo? Et t'es Blanche Neige et t'as pas sept nains, mais allo quoi! Ce sont les frêres Grimm (bergen) qui doivent se retourner dans leur tombe (et chacun la sienne). Donc on aura droit à une plongée dans l'Espagne traditionaliste du début 20eme (Siglo XX), filmée de manière très détaillée et réaliste, soutenue par une bande son qui décoiffe. Comme vous l'aurez lu ailleurs, les images sont très belles et nous mettent immédiatement dans l'ambiance.
Le mythe de Blanche Neige est plus ou moins bien suivi dans le sens où l'on reconnait les personnages, mais l'auteur n'hésite pas non plus à s'en écarter parfois de manière irrévérencieuse, ce qui n'est pas plus mal non plus.
La force du muet c'est aussi d'imposer un jeu d'acteur qui exagère les expressions, c'est magnifiquement rendu ici, surtout par la belle-mère, LA méchante comme tout le monde le sait.
Le meilleur second role animal va à Pepe le coq.