Un film à grand spectacle doublé d'une relecture très heroic-fantasy...

Troisième et dernière relecture (pour l'année 2012) du célèbre conte des frères Grimm (publié en 1812), après Snow White : A Deadly Summer (2012) avec Eric Roberts (frère de...), suivi de près par (le décevant) Blanche Neige (2012) de Tarsem Singh avec Julia Roberts (soeur de...) et enfin, deux mois jour pour jour après le précédent, voici celui que l'on attendait (avec une certaine impatience), Blanche-Neige et le chasseur (2012), réalisé par l'inconnu Rupert Sanders (c'est son premier long-métrage). A la réalisation, il est loin d'être un novice puisqu'on lui doit pas mal de publicités qui sont loin d'être passées inaperçues. Ici, à travers cette énième relecture du célèbre conte, oubliez la princesse nunuche attendant son prince charmant, oubliez le côté poétique et enfantin, certes il y a toujours une sorcière, des nains et une pomme empoisonnée, mais ce qu'a réalisé Rupert Sanders est vraiment à l'extrême opposé de ce que l'on pouvait s'attendre (sauf si vous vous êtes abreuvé de bandes-annonces avant de voir le film), attendez-vous à une œuvre épique, sombre et violente (le PG-13 est là pour le confirmer). Rien à voir avec l'œuvre de Tarsem Singh, ultra coloré et kitch, ici le film est d'une noirceur impressionnante, on a droit à une relecture très heroic-fantasy du conte, avec une Blanche-Neige version femme combattante, tout en armure et brandissant son épée façon Jeanne d'Arc.
Sublimé par de magnifiques décors tant en intérieur qu'en extérieur, il en va de même avec les costumes qui ont eux aussi été soignés. Vous l'aurez compris, ne vous attendez pas à une relecture fidèle du conte, certains personnages ont été revus et corrigés, d'autres ont été clairement inventés, ce qui ne gêne en rien le film et son intrigue. Niveau interprétation, si Lily Collins interprétait une Blanche-Neige trop irréprochable et gentillette, on préfèrera amplement la prestation de Kristen Stewart, aux côtés de Chris Hemsworth et de l'impressionnante Charlize Theron (qui vole véritablement la vedette à l'ensemble du casting), sans oublier les fameux nains interprétés (entre autres) par Nick Frost, Bob Hoskins, Ray Winstone, Ian McShane, Toby Jones ou encore Eddie Marsan. Un film à grand spectacle, qui nous en donne pour notre argent et qui justifie amplement ses 170 millions de $ de budget, seul regret et de taille, sa durée excessive qui dépasse les 120 minutes et qui aurait largement gagné à voir sa durée être raccourcie.

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RENGER
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le 25 juin 2012

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