Blanche neige et le chasseur, c'est une reprise du conte bien connu de tous, avec la volonté de lui apporter une dimension pseudo dark gothique adulte. On y met donc en scène un royaume plongé dans les ténèbres par la belle et froide Charlize Theron ( qui joue plutôt bien son rôle. ( Qui en même temps n'est pas très dur... ) ) et qui va donc être reconquit par la lumière incarnée par la belle est vivante Kristen Stewart ( qui joue plutôt bien son rôle, même si elle nous sert encore et toujours son éternelle moue caractéristique qu'on a appris à détester, à la longue. )
Je ne m'attarde pas sur les autres acteurs, qui servent plus ou moins de faire valoir, et au jeu parfois discutable, tout de même.
On le comprends vite, le centre du film, c'est l'opposition : l'hiver vs le printemps, la mort vs la vie... Si par hasard, l'idée ne vous est pas venue au bout de quelques minutes, ne vous en faites pas, on vous le rappellera discrètement et subtilement par des plans à peine insistants, tels que des ralentis de vagues d’écumes blanche s'abattant sur de noires falaises, de rouge sang sur du blanc, et j'en passe ; On fait difficilement moins original, dans le style pseudo arty cinématographique...
Dans le même genre pseudo arty, je ne ferais que citer le miroir d'or liquide de Charlize, qui m'a donné envie de crier "L'or, j'adore", ou encore la scène de la forêt où des animaux dont on sent qu'ils ont coûté des nuit de sommeils à l'équipe du film apparaissent pour quelques minutes, histoire de montrer le côté hautement fantaisiste du truc, même si on apprécie la qualité des images qui permettront a votre petite soeur de faire de joli wallpapers Photoshopés. Ajoutez à ça une sorte de grand cerf mystique dans une séquence d'adoubement/bénédiction si peu subtile qu'elle en est grossière, et vous y êtes.
Bon, il est vrai que visuellement, c'est beau. Les effets spéciaux, décors, costumes ( mention spéciale pour la robe de blanche neige super bien coupée qui s'ajuste à une taille parfaite en un coup de hache... ), sont flatteurs à l'oeil, et on sent la recherche d'esthétique...
...Et en même temps, n'est-il pas ironique qu'un film qui est sensé mettre en opposition la beauté physique et la beauté intérieure soit précisément "juste" joli a regarder ?
Je terminerais en détournant cette phrase du film, spammée jusqu'à l'usure, ( comme le jeu de Kristen Stewart, d'ailleurs ) et qui tente de s'établir en pseudo maxime prophétique : "Ce que ce film à crée, un plus beau film peut le défaire"...
MathieuTaureau
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le 6 nov. 2012

Modifiée

le 20 janv. 2013

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MathieuTaureau

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