John Stockwell, l'ancien beau gosse de Christine s'est reconverti en réalisateur dans les années 2000. Amoureux des fonds marins et plus particulièrement des îles de l'Océan Atlantique, il s'est imposé comme le spécialiste des films se déroulant sur les fameuses îles. Car John Stockwell est un Bret Ratner des Caraïbes, un fervent pratiquant du farniente cinématographique, un arnaqueur de producteurs : il prend un pitch au hasard et en profite pour se régaler à filmer la faune et la flore bleues comme un touriste japonais.


Et pour son deuxième film du genre après Blue Crush, il va encore une fois tous nous blouser... Bleu d'enfer est l'archétype-même du thriller jeune et sexy peu crédible. Au programme, deux couples de beaux gosses insouciants à la recherche d'un trésor enfoui dans les fonds des Bahamas vont découvrir de la cocaïne issue d'un avion appartenant à un dangereux caïd. Menacés de mort, ils vont devoir en priorité retrouver la came avant de se remettre au travail, esquivant pour cela les gardes-côte et de méchants rivaux.


D'un côté, on a un casting ultra bandant : le musclé Paul Walker, tout beau, tout musclé, tout bronzé, excitant pour la gente féminine qui continue d'être le mec parfait à l'écran ; ensuite nous avons Jessica Alba en petit maillot, excitante, filmée comme pour un clip de rap avec moult plans inutiles sur son magnifique postérieur. Le ringard Scott Cann (Ocean's Eleven) et la toute aussi sexy Ashley Scott (Tolérance Zéro) auront par ailleurs le même traitement.


Une histoire vue, revue et re-revue, sans imagination, télécommandée, limpide comme de l'eau de source avec ces gentils d'jeunz confrontés à une bande de malfrats sans pitié mais vu qu'ils sont fresh & cool, ils vont s'en sortir comme de vrais petits James Bond. Avec un tel script, le plus insignifiant des téléastes aurait été comblé. Malheureusement pour lui, le long-métrage échappe donc à la case téléfilm grâce à son casting plus ou moins en vogue, quelques belles scènes sous-marines, les fesses de Jessica Alba et une poignée de scènes d'action pas trop mal fagotées qui viennent rehausser un peu cette série B estivale très facilement oubliable.

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le 17 avr. 2019

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