(Le pays est frappé par une épidémie de cécité qui se propage à une vitesse fulgurante. Une femme n'a pas été touchée par la " blancheur lumineuse ") Une ambiance mystérieuse et onirique à la the Leftovers, ou le réalisateur ne prends pas la peine de nous faciliter la vie avec la moindre explication. On est aussi perdus que les personnages . Le traitement de la photo, des plans et de l'image (flous, images saccadées, cadrage illogique ...) est pleinement justifié . Ce genre d'effet a tendance à m'agacer dans la plupart des films mais la c'est parfaitement cohérent. La bande son est aussi au service du film: sons stridents, musique minimaliste, ostinatos oppressants. Au pays des aveugles, la musique prends une importance capitale. Livrés à eux mêmes , le groupe d'aveugles mis en quarantaine tente de survivre et d'organiser un semblant de société. Et à partir de la on commence à assister à une succession de maladresses, à un manichéisme trop prononcé et à quelques facilités scénaristiques. Dommage le postulat de base était intéressant et poussait à la réflexion. Au final on se retrouve face à un film dystopique sympathique qui fait de nombreux clins d’œils (borgne) aux films de zombies, le fun en moins . Sinon les acteurs jouent juste malgré quelques scènes ridicules, et Danny Glover confirme l'idée que la voix off d'un film doit être celle d'un afro-américain agé. #Morgan freeman.