Patins et gadins: amour et roller même combat!
Les histoires les plus simples sont souvent les meilleures et les plus aptes à toucher un large public. Bliss, c'est l'histoire 100 fois racontée des relations tumultueuses entre une fille et sa mère. C'est aussi les premiers hauts et bas amoureux. C'est le passage de la tempête "adolescence", l'envie de s'affranchir de l'éducation reçue.
Drew Barrymore, qui a souvent fait des choix plus que douteux concernant sa carrière d'actrice, signe ici un film qui créé la surprise. Il n'est certes pas d'une originalité folle tant mes thèmes abordés touchent tout le monde. On est pourtant vite embarqués aux côtés de Bliss Cavendar (Ellen Page), texane de 17 ans peu décidée à suivre le chemin qu'on a traçé pour elle.
Drew Barrymore n'a pas pu s'empêcher de s'attribuer un rôle (comme l'on est jamais mieux servis que par soi-même). Mais son rôle de loufoque un peu brutasse est plutôt frais, même drôle. Si vous l'aimez, vous remarquerez à quel point elle a du talent pour la réalisation. Si vous ne l'aimez pas, ce film sera vous satisfaire tout autant en vous procurant joie et délectation à la voir se payer de monumentales gamelles ou encore finir barbouillée de crème fouettée.
Ellen Page ne parviens pas à faire oublier Juno. Le rôle qu'elle incarne ici en est d'ailleurs assez proche. Qu'importe, Bliss glisse tout seul, comme sur des roulettes.