Blood Camp
3.8
Blood Camp

Film DTV (direct-to-video) de Robert Hiltzik (2008)

Tchuuu, un film typé "Slasher" qui ne plaira à AUCUN amateur du genre ?
Car là ou ce "film" fait très fort, c'est qu'il perdra en cours de route tous les amateurs potentiels du genre ! Fort !
Déconstruction :

Un film slasher peut convenir à certains publics, ce n'est pas sale.
Les amateurs de frissons partiront en premier : même une chochotte de compèt' qui tressaille devant un Paranormal activity verra un big ZERO à son compteur de trouillomètre ! Le ton du film se veut très maladroitement "Teen", pas l'ombre d'une once de sursaut à l'horizon.
Suivent les amateurs de Gore. Voir des boyaux, tripes ou cervelles gicler à l'écran est toujours assez jouissif;qui plus est sur un film basé sur une série de meurtres. Si quelques effets sont réussis, et qu'un spectateur novice pourra même trouver une once d'originalité, nous ne sommes pas dans un Saw ou un Hostel non plus.
Mention spéciale à deux meurtres proprement ridicules : une fille est sur le point de se faire pendre leeeennnttteeeemment à un panier de basket mural en train de se "replier"; oui, sauf si la fille n'est ABSOLUMENT PAS entravée !!!!! Et cette truite ne pense pas UNE SECONDE à retirer le nœud coulant (type élastique en plus) qui lui enserre le cou. Ou encore ce gars qui, lisant un magasine cul-turel, manque de se faire éborgner par un pieu qui jaillit du sol... (visiblement agité par le meurtrier caché sous le plancher). Le mec passe ensuite son temps à COLLER SON OEIL AU TROU par lequel est passé le pieu, entre ses répliques, pour -finalement- se le prendre en pleine gueule ! Oooh, on ne l'avait VRAIMENT pas vu venir celui-là !!!!

Vous êtes toujours là ? Vous doutez encore de voir ce film, disponible gratuitement sur YOUTUBE ?
Allez je continue...

Les amateurs de SUSPENS vont également se barrer ailleurs.
Le pitch de l'histoire (un camp d'ados, un souffre douleur, des meurtres...) se veut mystérieux. QUI exécute les méchants ados qui font du mal au pauvre cinoque de la bande ?
Est-ce que le gros débile que tout le monde martyrise est le mystérieux tueur ?
Le film à le don inouï de se spoilier lui-même : le souffre douleur est gros et moche, le tueur est petit & mince.
De plus, le mec sur qui tout le monde passe ses nerfs est tellement antipathique (car lui-même martyrise les plus petits que lui) qu'on ne se soucie absolument pas de ce qu'il peut lui arriver.
Pire : on prends plaisir à le voir en prendre plein la gueule tellement son attitude et sa tronche de cake sont une incitation à la bastonnade. Et zou : on perd également les spectateurs avides d'une belle histoire du gentil isolé contre les méchants de masse...

Quand à nos amis, les amateurs de plan nichons, vous aussi vous repartirez la queue entre les jambes ! Un slasher sans plan nichon, même furtif, non mais ça c'est un scandale ! (mode second degré ON).
Le moment le plus érotique du film sera de voir les "boobs" de l'héroïne dynamiquement balloter en tous sens dans son petit top, à 40:49 minutes du film. Ou une supra légère apparition de queue à 1 hrs 03 pour ceux que cela intéresse. Waow !
(Z)hop : dégagés les amateurs de X !

Pour le reste : pas grand chose à sauver, helas. Les "acteurs" jouent comme des bouses (voir le gag récurrent du gars qui s'encourt, en insultant les autres d'un "tu pues du cul" est d'un consternant !!!! Cela tient limite de la débilité consanguine !!), les dialogues ne valent pas tripettes, l'intrigue elle-même est totalement pourave : l'un des personnages porte OSTENSIBLEMENT une perruque, prothèse, etc... C'est bien entendu lui le coupable, on le devine dans les 3 premières minutes !

Je suis pourtant resté jusqu'au bout. Curieux de voir comment les scénaristes, certainement sous-payés, allaient boucler "ça".
Et bien, amateurs de fin "WTF", vous en aurez -VOUS- pour votre argent. Car incapables de boucler leur brol cinématographiques, les auteurs de cette bouse, véritable insulte au genre, on crée la fin que j'appellerai : "on plante le spectateur là comme une merde"; une non-fin donc qui se veut "ouverte" dans l'esprit des responsables de ce bidule.
Assez plaisanté, ruez-vous sur les piliers du genre : Vendredi 13, Freddy 1, Scream.
KatHanA
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le 29 oct. 2013

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