Si Bill Murray avait été le héro d'Universal Soldiers ?

et bien ça donne Bloodshot ! Sony ayant acquit les droits des Comics Valiant (que je ne connais pas bien, soyons honnête) on est parti pour une nouvelle franchise/licence avec le bedonnant Vin Diesel également à la production. Je vais faire court, c'est moche et très poussif. Si seulement c'était que ça, la pilule aurait pu passer, mais le film ne s'efforce pas d'allègrement aller piocher dans Universal Soldiers ou Un jour sans fin dans sa construction scénaristique, il mixe ses idées avec Assasin's Creed ou notre tonton Vin doit aller chercher sa mémoire perdue (ou manipulée)

You don't need a history to have a future

Rien que le pitch de base est parfaitement risible : un super dirigeant d'une super boîte hi-tech construit un soldat a plusieurs milliards de dollars pour simplement assassiner... ses anciens associés (oui oui) On nage dans la quatrième dimension pendant tous le film où Dave Wilson prend ses spectateurs pour des demeurés en les noyant par toute cette technologie super hi-tech. Genre de film binaire ou le grand méchant dirige tout depuis sa super "Command-Room" beuglant après ses tech-guys indiens (merci les clichés) on sort les satellites, les EMP, les drones... Même les side-kick du vilain sont augmentés comme dans un Black-Ops (seule partie réussie, bien que trop inspirée encore)

I've got unfinished business

Il y'a rien a retenir du film, ses scènes d'actions avec un certains (mauvais) goût pour les ralentis et effets numériques hideux. Quand ce n'est pas une doublure qui cascade pour tonton Vin, c'est une version complètement numérisée qui prend le relais (la séquence de l'ascenseur peine presque à être du niveau de Néo contre les centaines de Smith dans Matrix 2 datant de 2003)

Bref, limitez vous au Trailer suffisamment explicite et résumant assez bien le film où tout le monde est venu bien gentiment prendre son cachet afin de proposer le produit "bien huilé" pour que la License soit vendue à Netflix dans les prochaines années.