Bloodsport, tous les coups sont permis par Lonewolf

Ah, Bloodsport.

Les années 80, le premier vrai rôle de notre JCVD (oui, parce que Karate Tiger, il faisait pas grand chose), et on attaque avec l'adaptation de l'autobiographie de Frank Dux (loin de moi l'idée de dire si le monsieur est un escroc ou pas, je ne connais pas plus que ça :P), qui aurait participé à de nombreux Kumite.

Nous avons donc JCVD impliqué dans un immense tournoi international (tiens, Le Grand Tournoi), dominé par une brute épaisse qui va tuer le nouvel ami de JCVD (tiens, Kickboxer), et qui n'est autre que cette vieille canaille de Bolo Yeung, qui a baladé son imposante silhouette dans pas mal de nanars après Opération Dragon, mais avec toujours la même classe.

Et voilà, c'est parti pour le combat.

Inutile de chercher plus loin, Bloodsport, c'est du film d'action hyper basique, mais aussi bien violent, nerveux, et parfaitement mené, multipliant les capacités martiales.

Rien de moins que le mythe fondateur de la carrière de JCVD, et dont 2 films (comme dit haut) reprendront quand même au moins une des 2 grandes lignes du film.

Et puis, c'est quand même un des meilleurs rôles de Jean-Claude (ou le meilleur, premier film oblige?), et ça fait toujours un plaisir fou de retrouver Bolo Yeung (non, ne niez pas.Ou alors, y a qu'à moi que ça fait plaisir =)).

Bref, un bon gros divertissement, qu'on se remet toujours avec un certain plaisir nostalgique (et coupable, aussi, diront pas mal, tellement ça flirte parfois avec le nanar).

Le genre de films qu'on fait passer à sa progéniture comme un précieux héritage, au risque de se prendre un "Mais, papa, tu regardais que de la merde quand t'étais jeune!", et d'être encore capable d'en sourire, parce qu'on s'en moquait et on s'en moque encore ^^