Beurk.
Le personnage principal est insupportable de rogue et de prétention (David Hemming, véritable tête à claques alors que je l'ai adoré dans Profondo Rosso), tout est stéréotypé et pas crédible une seconde. Les deux tiers du films s'écoulent pesamment avent que l'action (si l'on peut dire), ne démarre, et tout se termine en queue de poisson.
Si l'on élimine toutes les digressions et les scènes inutiles, le film fait dix minutes.
Par contre, je ne sais pas avec quoi il charge son appareil, mais entre la scène de la librairie et la confrontation avec la jeune femme dans le parc, le gars a déclenché près d'une trentaine de fois, en ne comptant que les fois où le déclenchement est audible et on ne le voit jamais recharger ... A peu de choses près, il tombait en rade de pelloches avant de prendre la photo cruciale, et le film ne se faisait pas !