Un peu mou.


Les personnages sont intéressants et l'univers présenté encore plus. Malheureusement il ne se passe pas grand chose au final, l'évolution du fils se fait un peu sans qu'on ne sache pourquoi et les résolutions finales sont un peu trop faciles et décevantes. Disons que le tout reste un peu trop timide et gentil ; on pourrait excuser l'auteur en disant qu'il voulait avant tout montrer la vie des bodybuilders, mais l'on se rend compte que cet aspect est également assez peu développé : certes, on en apprend dessus, mais ça ne va pas assez loin.


La mise en scène est correcte mais ça aurait pu être poussé plus loin, notamment lors des entraînement : on ne ressent pas toujours assez la difficulté des personnages, la caméra ne parvient pas à rendre la beauté de ces corps, ni le traumatisme des muscles. Sinon, le découpage est lisible et le montage rythmé. Les acteurs sont bons ; le plus surprenant fut de découvrir Foïs méconnaissable, non pas pour une transformation physique, mais parce qu'elle se tient et s'exprime différemment de ce qu'elle est (et sans donner l'impression de forcer, ça lui semble naturel).


Bref, je suis déçu.

Fatpooper
5
Écrit par

Créée

le 27 sept. 2019

Critique lue 103 fois

1 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 103 fois

1

D'autres avis sur Bodybuilder

Bodybuilder
blig
4

Travailler ses pectoraux c'est bien. Travailler son scénario c'est mieux.

Le film s'ouvre sur Yolin François Gauvin (qui interprète Vincent, le père bodybuildé du personnage principal joué par Rottiers) qui, alors qu'il est en train de coucher avec Marina Foïs, prend...

Par

le 11 sept. 2014

12 j'aime

9

Bodybuilder
-MC
8

EXPENDABLES

Roschdy Zem réalise avec Bodybuilder son troisième film après "Mauvaise foi" et le très bon "Omar m'a tuer", je ne savais pas trop à quoi m'attendre, j'imaginais tomber sur un film "français...

Par

le 1 mars 2015

6 j'aime

Bodybuilder
constancepillerault
7

Critique de Bodybuilder par constancepillerault

Un film qui nous permet de découvrir l'univers des bodybuildes, loin de toute caricature. Il le fait à l'aide de l'histoire d'un jeune homme qui connaît quelques embrouilles , histoire qui fait un...

le 30 mars 2020

3 j'aime

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

101 j'aime

55