Raging Bull sans couilles. Autrement dit, qu'dla pompe !

Il y a deux très grandes suceurs en cinématographie contemporaine: Tarantino, dont la misérabilité n'est plus a faire, et PTA. Paul Thomas Anderson. Je vous laisserais jouez sur les initiales.
Non mais sérieusement, comment est il possible de foirer un film sur le porno des eighties et le passage de la pellicule a la cassette ?


A aucun moment je n'ai ressenti la crasse dans ce film. Un film qui prend le monde du cinéma pornographique par derrière devrait avoir l'odeur du sperme séché et non celui d'un cocktail exotique auquel se serait coincés dans la paille quelques poils pubiens égarés entre deux prises inutiles. Boogies Nights incarne les prémices d'une dégénérescence qui enfonce toujours plus la cinématographie dans les ténèbres: l'obsession du culte cinématographique.
Et puis merde: quitte à sucer plan par plan, mot par mot les oeuvres de Scorsese autant l'ajouter co-réalisateur. Un peu d'respect !


Seul bon point, la dernière image où l'acteur à la bite longue contemple son don dans le miroir en récitant un truc shakespearien (enfin je crois qu'il repète les mots de LaMotta /sic/). On sent vraiment la misère de la chair matérialisé en consommation non-coupée.


J'ai toujours voulu réaliser un film sur le passage du porno-classique (je sais pas comment on dit) au Gonzo. Un film bien poisseux. Pas jugeant envers les pornographes mais qui irait bien montré en gros plan les visages de gamines d'a peine 18 piges qui pensaient se rendre à une séance photo essayant de se décrasser la gueule après un bukkake. Je me dit que ça sera jamais plus mauvais qu'un film hollywoodien.

Non-nom
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le 6 mars 2018

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Le Cachopo

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