Je m’étais fait la réflexion en regardant Palm Springs de Max Barbakow, les films contant l’expérience de personnages bloqués dans une boucle temporelle sont vraiment un genre cinématographique à part entière.
C’est au tour de Joe Carnahan de se frotter à l’exercice. Joe Carnahan n’est pas un réalisateur exceptionnel, du coup je n’avais pas d’attente particulière pour le film. Ce qui fait que je n’ai pas été déçu.
On sent que Joe Carnahan a bossé sur une adaptation ciné d’un jeu vidéo Uncharted, film qui n’a pas vu le jour. Déjà le titre, Boss Level mais aussi la typographie en 8 bit des essais quotidiens.
Le film n’est pas exceptionnel mais il est sauvé par l’humour sous-jacent et de très bon second rôle, Mel Gibson en tête qui n’est pas mal du tout en boss de fin de partie mais pas seulement lui ; Sheaun McKinney est bon en pilier de bar saoulant et les méchants que Frank Grillo (Roy Pulver) doit affronter à chaque étape sont vraiment biens, je pense à Selina Lo, son personnage de Guan-Yin est vraiment très bon et ses rencontres avec Roy Pulver sont toutes savoureuses. Brett incarné par Will Sasso est vraiment bien aussi avec une mort qui selon moi restera dans les mémoires. L’apparition de Michelle Yeoh est lumineuse et le clin d’œil aux films Wu Xia Pian, films de sabre chinois, est sûrement le meilleur moment du film. Les jumeaux allemands sont aussi drôles.
Comme je le disais c’est l’humour porté par les personnages secondaires qui fait l’intérêt du film.
Le saviez-vous ?
Le jeune garçon, Joe n’est autre que Rio Joseph Grillo le fils de Frank Grillo. Ce qui fait que leurs scènes communes sont forcément touchantes.
Loin d’être un chef d’œuvre Boss Level n’est pas déplaisant grâce à l’humour et à ses seconds rôles.