BOULE & BILL 2, pire en pire, de Pascal Bourdiaux avec Charlie Langendries, Franck Dubosc, Mathilde Seigner et guère plus.
Au début j’ai cru à une exposition rétrospective de véhicules des années 70 en stationnement, mais en fait le scénario tente plutôt de raconter l’histoire du papa de boule, illustre dessinateur, qui la perd et entraine toute la famille dans son délire de recherche de malheur et de tristesse, suite à la demande de sa directrice d’édition qui lui intime d’insuffler dans ses créations plus de dramaturgie et de freiner sa propension trop naïve et bienveillante au bonheur. Il s’en suit une déclinaison de situations, à tendance gaguesque, mais vraiment pas drôle du tout, virant carrément au grotesque jusqu’à s’enfoncer dans le ridicule le plus absolu. Un film, avec des personnages empreints figés ternes et mollassons, à l’image du jeune Charlie inerte et sans convictions, dans lequel aussi l’absence évidente de talent de Seigner et le grotesque inepte et stupide poussé à l’extrême de Dubosc sont totalement révélés. En fait des rôles sur mesure…
J’ai bien peur que cette course forcenée à l’extermination des jours heureux finisse tout simplement par atteindre son but en désenchantant au plus haut point des enfants qui ne trouveront ici aucun prétexte à rire ni même à sourire …