Le premier n'était déjà pas un chef-d'œuvre : quelle raison étrange m'a encouragé à regarder cette suite jugée unanimement mauvaise ? Je n'ai pas de réponse (l'appel du navet?), le précédent faisant presque figure de référence face à celle-ci. L'illusion aura duré quelques minutes, le temps d'être vaguement amusé par le postulat de départ : le père de Boule doit absolument « créer » du malheur dans sa famille afin de répondre aux nouvelles exigences de son éditrice.
On sourit ainsi vaguement aux tentatives désespérées de Franck Dubosc devant cet improbable dilemme, avant que la fragilité de l'idée initiale devienne une évidente réalité. Le « blackout » est ainsi total ou presque pendant près d'une heure : soixante (très) longues minutes à enchaîner les gags insipides voire consternants, la pauvreté de la « mise en scène » et les couleurs criardes accentuant une gêne de plus en plus grande, où la relation entre le jeune garçon et son chien est reléguée au troisième plan.
C'est souvent lourd, répétitif et sans la moindre imagination, seule la présence de Nora Hamzawi apportant un peu de mauvais esprit dans cet univers désespérément gentillet, le départ de Marina Foïs au profit de Mathilde Seigner ne faisant qu'ajouter à la débâcle générale, et je ne parle même pas de ce choix de « faire parler » les animaux de façon pas du tout synchronisée, sans même chercher à donner l'illusion que c'est le cas : de l'incompétence pure et simple. Une production familiale médiocre et opportuniste qui, après son échec commercial, ne devrait heureusement pas Cconnaître de numéro 3. Il y a parfois une justice.